Mme, Victoire Tomégah-Dogbé, Premier ministre du Togo a pris part samedi, la 37è session ordinaire de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine (UA), rencontre tenue au siège de l’organisation à Addis-Abeba (Éthiopie), a-t-on appris lundi de source officielle.
Au menu des travaux : l’éducation, les crises sur le continent et la désignation d’un nouveau président en exercice de l’Union.
Cette session qui a connu d’abord un huis clos, a permis aux dirigeants du continent africain d’adopter les différents rapports de l’institution, d’examiner les projets d’instruments juridiques, et de procéder à l’élection et aux nominations au sein de l’Union africaine.
À l’ouverture des travaux, Moussa Faki Mahamat (Président de la Commission de l’UA) a dressé un tableau peu reluisant du continent marqué par différents conflits sur le sol africain, le terrorisme, les changements de gouvernements par des juntes militaires, la situation politique au Sénégal et le retrait de certains États au seins des blocs sous-régionaux.
« Au-delà cependant de ce tableau peu reluisant et son cortège de difficultés, nous avons eu quelques conquêtes. La réforme institutionnelle avance avec succès en dépit des insuffisances que nous sommes appelés à traiter avec lucidité. L’intégration a progressé et la zone de libre-échange continentale se met peu à peu en marche. Des mesures de relance sont à prendre avec détermination », a souligné Moussa Faki Mahamat.
À l’issue des travaux, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani (Président de la Mauritanie) a été désigné par ses pairs comme Président en exercice de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’organisation panafricaine pour un mandat d’un an. Il succède ainsi au président de l’Union des Comores, Azali Assoumani.
Pour le nouveau Président en exercice de l’Union africaine, l’adoption du thème de cette année : « Éducation africaine pour le 20è siècle : construction de systèmes éducatifs résilients pour accroître l’accès à une éducation inclusive, continue, de qualité et adaptée en Afrique », est un choix d’une importance vitale.
Il a relevé que l’éducation constitue un puissant levier de développement pour la sécurité et la stabilité de nos États en contribuant à l’acquisition de compétences et à la réduction de la pauvreté. FIN
Savoir News/Primature