De grands travaux sont prévus au plan national pour renforcer la protection côtière, lutter contre les inondations et surtout restaurer les écosystèmes. Ces diverses actions s’inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre du programme régional WACA ResIP (West Africa Coastal Areas Resilience Investment Project).
Les différents points de ces travaux ont été dévoilés vendredi à la presse par les membres de la coordination nationale de Waca ResIP.
Les travaux vont démarrer dans la région Maritime par la construction de 22 épis pour freiner l’érosion côtière sur une distance d’environ 7Km entre Gbodjomè (environ 25 Km de Lomé) et Agbodrafo (environ 32 Km de Lomé). En plus de ces travaux, il est prévu un rechargement des plages avec 450.000m3 de sable, ainsi que la mise en place d’une cocoteraie sur une étendue de 10 hectares pour stabiliser la zone lagunaire.
Notons qu’il est également prévu la restauration à Gbaga (moins de 10 Km de Lomé), d’une zone humide d’environ 23 Km, sujette à une surexploitation de ressources naturelles, un écosystème sous pression anthropique, fragilisé par le changement climatique, ce qui affecte énormément la biodiversité.
Ce couloir que le Togo partage avec le Bénin, sera débarrassé des plantes aquatiques, afin de rétablir le cours naturel et préserver les espèces aquatiques. Le chenal de Gbaga sera désencombré pour approfondir le canal et ainsi, faciliter la navigation entre les deux pays.
Selon Eusebio César (un ingénieur en génie civil, qui fait partie de l’équipe du projet) la mangrove sera restaurée pour éviter l’érosion, protéger la biodiversité et les moyens de subsistance des populations locales.
Le programme WACA ResIP
Le programme WACA est développé en partenariat avec les populations d’Afrique de l’Ouest qui vivent sur la côte et en dépendent pour leurs moyens de subsistance, leur nutrition, leur sécurité alimentaire et leur prospérité.
Le programme appuie les efforts déployés par les pays pour améliorer la gestion de leurs ressources côtières communes et réduire les risques naturels et anthropiques auxquels sont exposées les communautés côtières.
WACA stimule le transfert de connaissances, encourage le dialogue politique entre les pays et mobilise des financements publics et privés pour lutter contre l’érosion côtière, les inondations, la pollution et l’adaptation au changement climatique.
Le programme se compose de projets nationaux, d’activités d’intégration régionale et de soutien, et d’une plate-forme permettant d’élargir les connaissances, le dialogue et le financement. FIN
Ambroisine MEMEDE (Source: www.agroclimatique.tg)