L’application de blocage des sites illicites « Hermès » est désormais opérationnelle au Togo, initiative de la Haute Autorité de l’Audiovisuelle et de la Communication (HAAC), afin de lutter contre le piratage des contenus audiovisuels.
Fruit de plus de 5 ans de recherches et travaux en matière de protection des droits de diffusion au Togo, ce nouvel outil va désormais permettre de lutter contre le piratage des contenus audiovisuels et des adresses IP en bloquant les sites illicites.
En empêchant l’accès à des sites diffusant des contenus illicites, l’application Hermès contribue à protéger aussi bien les producteurs de contenus que les utilisateurs et à promouvoir un environnement audiovisuel plus sûr.
« L’exploitation illicite des programmes audiovisuels par internet, constitue un fléau qui prend de l’ampleur et représente une menace sécuritaire et un manque à gagner pour les finances publiques et nos sociétés. C’est pour contrer ce phénomène que la HAAC s’est dotée d’un dispositif de blocage dynamique automatique des sites pirates qui diffusent les programmes audiovisuels. Ce système est déjà rendu public », a indiqué Pitalounani Telou (président de la HAAC).
Au sein de l’application Hermès, se trouve un robot qui parcourt des milliers de contenus audiovisuels et des milliards d’adresses IP à la recherche des contenus de l’ayant droit qui aurait saisi la HAAC. Les sites illicites sont donc bloqués pour 2h de temps ce qui pourra les discréditer auprès de potentiels utilisateurs.
Le Togo est le tout premier pays dans la sous-région à disposer de cet outil innovant qui utilise plusieurs méthodes pour bloquer l’accès aux sites illicites en surveillant le trafic internet et en bloquant l’accès à des adresses spécifiques.
« Cela est fait pour protéger les droits et faire en sorte que les titulaires et producteurs de programmes puissent bénéficier de leurs programmes et des retombées financières », a précisé Badjibassa Babaka rapporteur de la HAAC.
Il faut noter que l’application met en synergie quatre acteurs principaux : les titulaires de droit, la HAAC, les fournisseurs d’accès internet et l’opérateur Nagra. FIN
Chrystelle MENSAH