Salem Bazoum, le fils de l’ancien président nigérien Mohamed Bazoum, a été remis en liberté ce lundi à « titre humanitaire », grâce à la médiation des présidents togolais et sierra-léonais.
Salem, 22 ans, était retenu prisonnier avec ses parents, depuis le coup d’Etat du 26 juillet dernier.
« Suite à la médiation de leurs Excellences Messieurs Faure Essozimna Gnassingbé, Président de la République Togolaise, et Julius Maada Bio, Président de la Sierra Leone, médiateurs de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) auprès du Niger, Son Excellence Le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), Chef de l’État du Niger a décidé, ce 08 janvier 2024 de la libération à titre humanitaire, de Monsieur Salem Mohamed Bazoum, fils de l’ancien Président Mohamed Bazoum », souligne un communiqué dont l’Agence Savoir News a obtenu copie.
« Nous saisissons cette occasion pour remercier Son Excellence le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, les membres du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) ainsi que Son Excellence le Premier ministre, Ali Mahaman Lamine Zeine pour leur ferme volonté et leur engagement à œuvrer pour l’apaisement, socle d’une paix durable et d’une reprise effective du développement dans le pays frère du Niger », ajoute le communiqué.
Précisons que Robert Dussey, ministre togolais des affaires étrangères, était à Niamey (Niger) ce lundi où il s’est entretenu avec le Premier ministre nigérien, Ali Mahaman Lamine Zeine.
Le chef de la diplomatie togolaise était déjà dans la capitale nigérienne le 15 décembre et avait affirmé avoir « convenu du contenu » et du « timing de la transition » au Niger avec le Premier ministre de ce pays.
Le dernier sommet de la CEDEAO avait mis en place un comité composé des présidents du Togo et de la Sierra Leone pour négocier avec le régime militaire nigérien. Ces deux présidents doivent être accompagnés dans leurs missions par des représentants du Bénin et du Nigeria.
Rappelons que le 6 novembre dernier, les autorités nigériennes avaient désigné le président togolais Faure Gnassingbé pour servir de « facilitateur » entre le Niger et la communauté internationale. FIN
Junior AUREL