C’est autour d’un atelier-bilan qu’a été célébrée vendredi dernier à Lomé, la journée mondiale de l’enfance, occasion pour le Togo et ses partenaires de dresser le bilan des « grandes avancées » enregistrées par le pays dans la mise en œuvre de la convention relative aux droits de l’enfant.
La rencontre a réuni des représentants du gouvernement, des organisations de la société civile, les partenaires au développement, y compris les agences des Nations Unies, des chefs traditionnels et leaders religieux, ainsi que des enfants eux-mêmes.
C’était en présence de Madame Adjovi Lolonyo APEDOH-ANAKOMA, Ministre de l’Action Sociale, de la Promotion de la Femme et de l’Alphabétisation, de Dr Aissata BA SIDIBE, Représentante résidente de l’UNICEF au Togo et de Mme Awa Faly Ba Mbow, Représentante résidente de Plan International Togo.
L’atelier a été l’occasion de faire le point sur les progrès réalisés par le Togo dans la mise en œuvre de la Convention relative aux droits de l’enfant et d’identifier les défis persistants et les actions à entreprendre pour améliorer la situation des enfants dans le pays.
Les avancées significatives réalisées par le Togo en matière de protection et de promotion des droits de l’enfant ont été appréciées notamment dans les domaines de l’éducation, de la santé, de la protection contre la violence et de la participation des enfants à la prise de décision.
« De par ce dispositif et les résultats obtenus, les efforts du Togo ont été salués au plan international par le Comité de Genève, en 2011, et au niveau continental, par l’Union africaine, en 2011 puis en 2013 », a déclaré la ministre de l’action sociale.
Mais il faut relever que d’importants défis restent à relever par le Togo en termes de renforcement des mesures de protection des enfants, d’accès à des services de qualité et de promotion de la participation active des enfants dans les décisions qui les concernent.
« Loin de dormir sur nos lauriers, nous devons redoubler d’efforts car il y a encore des défis à relever. Je citerai, à ce titre, les défis sécuritaires de plus en plus persistants dans le monde et en Afrique, les défis liés au dérèglement climatique et ceux liés au numérique, qui prennent une ampleur imprévisible. Nos enfants sont quotidiennement affectés par ces ruptures, par ces évolutions aussi bien dans le monde réel que virtuel », a-t-elle ajouté.
Elle a invité l’ensemble des acteurs à une synergie d’actions accrue pour relever ces défis, pour une amélioration substantielle du système de protection de l’enfant au Togo et à l’édification d’un Togo où les enfants vivent, grandissent et se développent dans des conditions qui répondent à leurs besoins spécifiques.
L’atelier-bilan a également été l’occasion pour les participants de souligner l’importance de soutenir la coordination entre toutes les parties prenantes pour assurer la pleine réalisation des droits de l’enfant.
La rencontre a le mérite de réunir en un seul lieu, les acteurs impliqués dans la promotion du droit des enfants qui ont réaffirmé leur engagement à travailler ensemble pour garantir le respect et la protection des droits de l’enfant au Togo.
Il faut noter que le Togo est déterminé à améliorer la situation des enfants dans le pays et à garantir leur plein épanouissement. L’atelier-bilan de la mise en œuvre de la Convention relative aux droits de l’enfant est une étape importante dans cette démarche.
En rappel, la journée mondiale de l’enfance est la journée mondiale d’action pour les enfants, par les enfants, marquant l’adoption de la Convention relative aux droits de l’enfant (CDE) le 20 novembre.
Cette année, la Journée mondiale de l’enfance sensibilisera le public à la nécessité impérieuse de faire respecter chaque droit, pour chaque enfant, et au pouvoir transformateur de la participation des enfants et des jeunes à la création d’un monde meilleur pour tous. FIN
Chrystelle MENSAH