Le Togo a également plaidé pour une prorogation de 10 ans de la révision de la loi sur la croissance et les possibilités économiques en Afrique (African Growth and Opportunity Act/AGOA) ou son remplacement par un nouvel accord commercial.
En adoptant cette démarche, le Togo s’aligne sur la position de tous les pays bénéficiaires de cette loi américaine, notamment les pays africains.
Ce plaidoyer a été fait par la ministre togolaise du commerce, Mme Rose Kayi Mivedor, lors de la 20ème édition du Forum sur le programme, tenue du 2 au 4 novembre à Johannesburg (Afrique du Sud) sous le thème « une AGOA résiliente, durable et inclusive ».
Ces assises avaient réuni les ministres du commerce des pays éligibles, les représentants de l’administration américaine, des opérateurs économiques et des acteurs de la société civile.
La rencontre a permis aux participants de partager les expériences d’utilisation de cette loi de préférence commerciale, et de renforcer les liens économiques existants entre les USA et le continent. En outre, il était question de mettre l’accent sur la contribution de l’AGOA au déploiement de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf).
Les gouvernements africains et les groupes industriels plaident en faveur d’une prolongation anticipée de 10 ans de l’AGOA sans modifications, dans le but de fournir une assurance aux entreprises et aux investisseurs potentiels préoccupés par l’avenir de l’AGOA.
Rappelons que l’AGOA est un accord commercial mis en place en 2000, sous l’administration Clinton, pour faciliter et réguler les échanges commerciaux entre les Etats-Unis et l’Afrique.
Grâce à cet accord, les pays de l’Afrique subsaharienne, éligibles, exportent plus de 1.700 produits vers les Etats-Unis sans payer de droits de douane. FIN
Edem Etonam EKUE