Du 27 novembre au 1er décembre prochain, se déroulera au Togo, une campagne gratuite de vaccination des jeunes filles de 9 à 14 contre le Virus Papillome Humain (VPH), campagne organisée par le ministère de la santé et ses partenaires.
Cette campagne est initiée dans le cadre du processus d’introduction de ce vaccin dans la vaccination de routine au Togo et dans la lutte contre le cancer du col de l’utérus.
Le VPH est l’une des causes majeures du cancer du col de l’utérus et la vaccination vise à réduire le risque de développer cette maladie. Cette vaccination permet également de réduire les lésions précancéreuses et les verrues vaginales ainsi que contre d’autres cancers gynécologiques.
Chez la jeune fille, la vaccination est recommandée pour une immunisation précoce avant les premiers rapports sexuels et avant l’exposition au virus.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande la vaccination des filles âgées de 9 à 13 ans contre le virus du papillome humain comme mesure de santé publique la plus rentable contre le cancer du col de l’utérus.
Les établissements scolaires serviront de site pour cette vaccination, la majeure partie de la cible de la vaccination s’y trouvant avec la reprise des cours dans le cadre de l’année scolaire 2023-2024.
« Etant donné que plus de 83% des filles de cet âge se retrouvent en milieu scolaire (statistiques scolaires), les établissements scolaires vont servir de site pour cette vaccination. Le personnel des établissements scolaires aura à jouer un rôle très important tout au long de ce processus aux côtés de ceux de la santé, non seulement lors du dénombrement des bénéficiaires mais aussi au cours de la période de la vaccination », souligne le courrier du ministre de la santé adressé à son collègue des enseignements primaire, secondaire et technique.
Rappelons que le cancer du col de l’utérus est l’un des cancers couramment diagnostiqués chez les femmes togolaises et l’une des principales causes de décès par cancer dans le pays. Le Togo est classé parmi les pays ayant un taux élevé d’incidence de ce type de cancer. FIN
Chrystelle MENSAH
