Le Togo traverse une grave pénurie d’essence, situation due à un « retard dans la livraison des produits pétroliers », a expliqué ce lundi dans un communiqué, la ministre du commerce Mme Rose Kayi Mivedor-Sambiani.
A Lomé, les stations-services sont à sec, a constaté une équipe de l’Agence Savoir News. En fin d’après-midi, certains motocyclistes faisaient le pied de grue dans certaines stations-services.
« Je vais rester jusqu’à 20H, espérant trouver quelques litres, quand la station sera approvisionnée, car le réservoir de ma moto est vide », a confié Isidore, conducteur de taxi-moto.
Kossigan, gérant d’une boutique, renchérit : « Je suis obligé de passer toute la soirée dans la station. Ainsi, je serai parmi les premiers à être servi ».
Selon la ministre, les « perturbations sont constatés dans l’approvisionnement de certaines stations-services sur toute l’étendue du territoire national » est liée à «un retard dans la livraison des produits pétroliers ».
« À cet effet, des dispositions ont été prises pour un retour progressif à la normale ce lundi 18 septembre 2023 », a-t-elle rassuré.
« Les prix des produits pétroliers à la pompe n’ont connu aucun réajustement. Par conséquent, il invite les responsables des stations-services au respect scrupuleux des prix en vigueur depuis le 28 janvier 2023 », a-t-elle poursuivi.
« Des contrôles sont en cours sur toute l’étendue du territoire national et les contrevenants seront sanctionnés conformément à la réglementation en vigueur dans notre pays », a averti la ministre.
Sur le marché noir (vendeur de boudè – essence issu de la contrebande), le litre de l’essence est passé de 750 à 1500, voire 2000 F.CFA. Ce qui a entraîné une hausse de prix de transports (taxi et zémidjan). FIN
Junior AUREL