Le palais des congrès de Kara (environ 420 km au nord de Lomé) abrite depuis lundi, le cinquième colloque scientifique international de l’Université de Kara, a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News.
Ce colloque regroupe durant cinq jours, des participants venus de plusieurs pays de l’Afrique de l’ouest et du monde pour réfléchir ensemble sur le thème « Développement inclusif de l’Afrique de l’ouest à la croisée des méga tendances mondiales : Quels défis pour les plans nationaux de développement », une thématique d’actualité qui interpelle le monde universitaire, de la recherche.
Ce cinquième colloque scientifique international est conjointement organisé par les universités de Kara (Togo) et de Parakou (Bénin) en raison d’un accord de partenariat qui lie les deux universités depuis 2017. La rencontre se déroule en mode hybride (présentiel et distanciel).
Il sera question pour les universitaires africains participants, de créer une plateforme de discussions scientifiques axées sur les défis critiques à relever et sur les questions politiques adéquates à mettre en œuvre pour un développement inclusif de la sous-région ouest africaine. Pour le président du comité d’organisation Prof Pali Tchaa (directeur de la coopération, de la recherche et des partenariats de l’université de Kara, « il est question pour les universitaires de Kara de voir ensemble avec les milieux universitaires ouest-africains, ce que le monde universitaire peut apporter aux plans nationaux de développement pour les aider à se concrétiser et ceci pour apporter aussi une certaines contribution aux efforts que les gouvernements mènent, à l’orée des ODD dont l’échéance est de 2023 ».
Les thématiques qui seront développées vont se dérouler en sept ateliers. Elles aborderont des sujets allant de l’économie agricole à la justice ou au droit en général, l’économie et le social, la santé, la sécurité etc.
« Cette rencontre internationale de Kara se tient dans un contexte où le monde est confronté à des crises multiples, des crises qui influencent et impactent les plans nationaux de développement dans leurs déroulement et qui obligent nos Etats et nos gouvernement à réaffecter les ressources prévues pour le développement par rapport aux objectif visés d’ici 2030 à d’autres situations notamment la covid 19 en 2020 et aujourd’hui à la lutte contre l’extrémisme violent et le terrorisme », a-t-il relevé.
En ouvrant les travaux de ce colloque, le nouveau président de l’université de Kara, Prof Kokou Tcharié a salué l’accord de coopération qui existe entre les universités de Kara et de Parakou. Qu’on le veuille ou non, a-t-il dit, « aller ensemble, c’est mieux qu’aller individuellement ».
Il a ainsi rendu un vibrant hommage à son prédécesseur pour tout ce qu’il a pu faire, afin de renforcer la coopération entre les deux universités.
Parlant du colloque de Kara, Prof Tcharié a fait savoir que le thème est clair.
« C’est à nous d’orienter nos recherches vers la résolution des problèmes qui minent nos sociétés. Que peut-on faire pour aider nos décideurs à mieux nous gouverner ? « , a-t-il interrogé.
Il a donc exhorté les participants à ce colloque à faire de cette rencontre, une réussite en sortant des cinq jours de travaux, avec des propositions de solutions qui pourront aider les États de la sous-région à avancer vers le développement durable.
De son côté, le président de l’université de Parakou prof Bertrand Sogbossi a félicité Prof Tcharié pour sa nomination à la tête de l’université de Kara. Il a surtout rappelé les grandes lignes de l’accord-cadre de coopération conclu en 2016, tout en souhaitant voir se poursuivre ce partenariat. FIN
De Kara, Peter MALOUMBA pour Savoir News.