Sani Yaya, ministre togolais de l’économie et des finances, a salué mardi, salue le « dynamisme » et la « vitalité » du secteur privé au Togo. C’était à l’occasion de la première journée nationale du Partenariat Etat-secteur privé, rencontre qui a permis de « consolider les liens » entre les deux parties.
Placée sous le thème : « Secteur privé : Moteur de la transformation structurelle de l’économie nationale », cette rencontre était organisée par le Comité de Concertation-Etat secteur privé et la coopération allemande.
« Depuis une dizaine d’années, notre pays est en pleine transformation », a souligné le ministre de l’économie et des finances.
« De fait, en dépit des chocs multiformes qui se succèdent depuis 2020, notre pays maintient le cap dans sa politique de développement économique, de renforcement de la cohésion sociale et de modernisation de ses infrastructures, notamment dans les secteurs énergétique, routier, portuaire, aéroportuaire, numérique, logistique sans oublier les investissements sociaux économiques, dans les secteurs agricole, éducatif, sanitaire et de l’inclusion financière », a-t-il poursuivi.
M.Yaya a mis l’accent sur les « courageuses de réformes » mises en œuvre par le gouvernement pour faire du Togo, « le pays où il est le plus facile de faire des affaires et une terre d’accueil, de prospérité et de sécurité pour le secteur privé et les investisseurs ».
Ces réformes, a-t-il précisé, « stimulent la croissance et offrent à l’économie togolaise sa résilience, permettant de maintenir un cadre macroéconomique stable malgré le contexte des crises successives déjà évoqué. Cette résilience est le reflet des politiques publiques mais également du dynamisme du secteur privé ; j’allais dire de sa vitalité ».
Progression des investissements privés
Selon le ministre, les investissements privés ont « progressé de 4,5% en moyenne ces cinq dernières années pour atteindre plus de 20% du PIB en 2022 ».
« Nos partenaires internationaux contribuent également à cet effort. En effet, la dynamique enclenchée par les nombreuses réformes du gouvernement pour améliorer le climat des affaires a permis d’augmenter les flux d’investissements directs étrangers atteignant près de 230 millions de dollars en 2022. De même le marché du travail est caractérisé par la prépondérance du secteur privé, absorbant près de 96,8% des emplois en 2020 », a relevé M.Yaya.
Notons que le Togo affiche une croissance économique quasi-constante depuis plus de 10 ans. Après une décennie de croissance économique soutenue autour de 5 % en moyenne, le Togo aspire à l’accélérer davantage et lui faire atteindre 7,5 % pour réduire la pauvreté : c’est là l’un des objectifs affichés de la feuille de route gouvernementale 2020-2025.
Aussi, le Produit intérieur brut (PIB) par habitant a progressé de 617 dollars US en 2017 à 682 dollars en 2018, une augmentation de 11 %.
Alors que la pandémie de la Covid-19 a contraint l’économie mondiale à un ralentissement, le Togo a su faire preuve de résilience, en passant rapidement d’une croissance de 1,8 % en 2020 à 6 % en 2021. Selon les analyses de la Banque africaine de développement (BAD), la croissance du Togo devrait être de 6,6 % en 2024 ; l’ambition nationale étant de 7,5 % à l’horizon 2025. FIN
Edem Etonam EKUE