Lancées depuis le 1er septembre 2021, les activités du projet « Plaidoyer pour le renforcement du droit des femmes à la propriété foncière dans les 4 communes de la préfecture de Tône (Togo/Région des Savanes/Nord-Togo) » ont été clôturées ce lundi à Dapaong, localité située à plus de 660 km au nord de Lomé.
C’était au cours d’une rencontre-bilan présidée par le secrétaire général de la préfecture de Tône, Esso Pirénéwè. Une quarantaine de personnes représentant les bénéficiaires, des parties prenantes, des autorités préfectorales, communales et cantonales impliqués dans le projet ont pris part.
Organisée par le Réseau des Femmes et Développement des Savanes (REFED-Savanes), cette rencontre a permis aux acteurs de partager les expériences acquises, de mesurer l’atteinte des objectifs et d’évaluer les résultats obtenus, les défis et de dégager les perspectives.
Il a été aussi question de présenter les activités réalisées durant les 2 ans de mise en œuvre. La rencontre a permis à l’équipe du projet de recueillir les impressions, commentaires et suggestions des parties prenantes.
Après deux ans d’exécution (1er septembre 2021 au 31 août 2023), un cadre de travail du projet (CTP) a été mis en place, 60 leaders communautaires ont bénéficié de renforcement de compétences sur les droits fonciers. 36 Parajuristes formés sur l’accompagnement des populations dans la gestion des conflits fonciers et sur le travail en plateforme numérique, 4 cadres permanents de dialogue et de concertation (CPDC).
Le projet a aussi permis l’élaboration et la mise en œuvre d’un plan d’action en vue de renforcer l’accès des femmes à la terre, 113 rencontres de sensibilisation de masse organisées et un accompagnement de plus de 57 femmes qui ont des dossiers liés au foncier à travers un dénouement favorable.
Selon la coordinatrice de REFED, Confort Issoyodou Kabissa «dans la région des Savanes, les femmes ont accès à de petites parcelles qui ne permettent pas la production des cultures de rente. Dans le domaine du maraîchage, la femme n’a pas accès aux bas-fonds pour produire pour elle-même, mais elle travaille sur la parcelle avec son mari qui seul le revenu des activités».
Elle a aussi fait savoir que la gestion du foncier est souvent source de conflits et de revendications multiples. FIN
De Dapaong, Jean KOMBATE