« Les autorités togolaises doivent de toute urgence améliorer l’accès aux soins de santé maternelle dans le pays et réduire la mortalité infantile et néonatale », a déclaré Amnesty International lundi, dans un communiqué rendu public à l’occasion de la Journée de la femme africaine.
« Au Togo, le taux de mortalité infantile est de 43 décès pour 1000 enfants nés vivants, et le taux de mortalité néonatale, qui concerne les nourrissons morts avant d’avoir atteint l’âge de 28 jours, est de 24 décès pour 1000 enfants nés vivants. Le taux de mortalité maternelle est également élevé au Togo, avec 399 décès de mères pour 100.000 naissances vivantes », indique le communiqué de Amnesty international Togo.
L’institution a par ailleurs mené une série d’entretiens qui exposent principalement un manque de personnel, la détérioration des équipements, la mauvaise qualité des soins. Des relations tendues entre personnels et patientes ont également été signalées.
Selon Aimé Adi (Directeur d’Amnesty International Togo), les autorités togolaises ont pris des initiatives pour rendre plus abordables les soins de santé maternelle, mais il est essentiel qu’elles mettent en place de nouvelles mesures pour que les femmes enceintes puissent accoucher de façon digne dans des établissements où elles recevront une aide et des soins appropriés.
Notons qu’au nombre de ces initiatives, figure la création en 2021, du programme national ad hoc « Wezou » qui vise « la réduction des taux de mortalité maternelle et néonatale », une importante avancée certes, mais des améliorations sont encore nécessaires, selon Amnesty. FIN
Ci-dessous, l’intégralité du communiqué
Jean-Baptiste TAKOUMA