La Banque mondiale a octroyé au Togo, une subvention remboursable de 60 milliards (100 millions de dollars) pour soutenir le programme national de protection sociale non-contributive.
Il s’agit d’un financement, sous forme de crédit accordé par l’Association Internationale de Développement (IDA), en vue de soutenir ce programme adopté par le gouvernement en juin 2023, qui place la lutte contre l’extrême pauvreté et l’extrême vulnérabilité au cœur des préoccupations.
Les documents ont été signés jeudi à Lomé par le ministre togolais de l’économie et des finances, Sani Yaya, et Mme Marie-Chantal Uwanyiligira (nouvelle Directrice de la banque mondiale pour le Togo, la Guinée, la Côte d’ivoire).
Le programme national de protection sociale non-contributive s’inscrit dans le premier axe stratégique de la feuille de route gouvernementale, visant à renforcer l’inclusion et l’harmonie sociales et à garantir la paix. Sur une période de 5 ans, ce programme multidimensionnel contribuera à améliorer la situation socio-économique des ménages pauvres et vulnérables ciblés, tout en intégrant la dimension genre.
« Ces dernières années, le Togo a accompli des efforts remarquables en matière de protection sociale non-contributive, notamment avec le projet de filets sociaux de base et, surtout, le programme Novissi mis en œuvre lors de la pandémie de coronavirus. Ce programme novateur a permis de fournir très rapidement des transferts monétaires entièrement digitalisés aux personnes du secteur informel touchées par les conséquences des mesures mises en place pour freiner la propagation du virus, et a été salué par de nombreux partenaires dans le monde dont la banque mondiale », a souligné le ministre de l’économie et des finances.
« Grâce au présent financement, le Gouvernement poursuivra son engagement, en établissant un système d’identification unique solide et fiable ainsi qu’un registre social des personnes et des ménages pour mieux cibler les populations vulnérables grâce à des méthodes innovantes et un système de paiement intégré afin d’effectuer des transferts monétaires aux ménages les plus nécessiteux. Des mesures d’accompagnement seront également mises en œuvre pour favoriser l’inclusion financière et sociale, ainsi que l’accès aux services sociaux de base », a précisé Sani Yaya. FIN
Edem Etonam EKUE