La Commission nationale des droits de l’Homme (CNDH) et le Collectif des Organisations de la Société Civile pour la Justice aux Victimes des Violences Basées sur le Genre au Togo (COSC-J2VBG) ont condamné avec vigueur, le décès d’une fillette, des suites d’un viol aggravé et demandé l’application « juste et rigoureuse de la loi ».
Josiane (9 ans) a été violée, puis étranglée, scène qui s’est produite le 12 juin dernier à Agoé-Anomé à Lomé. Le suspect, un homme âgé de 47 ans, a été interpellé par la police. Après son forfait, il aurait caché le corps de la fillette dans sa voiture.
Le Collectif d’Organisations de la Société Civile « condamne vigoureusement cet acte inhumain et encourage la poursuite judiciaire du dossier jusqu’à l’application de la peine maximale pour l’auteur. Une sanction sévère pour cet acte criminel découragera, nous en sommes convaincus, toutes les autres tentatives de graves abus sur les enfants dans notre pays et apaiserait, un tant soit peu, la peine des parents ».
« Ces actes qui sont d’une extrême gravité violent la Constitution togolaise en ses articles 10, 11, 12 et 13 ainsi que l’article 3 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme qui consacrent le droit à la vie comme étant un droit inaliénable et imprescriptible dont nul ne saurait être privé, ainsi que d’autres instruments juridiques internationaux pertinents ratifiés par le Togo. Ils violent également la loi N° 2015-10 du 24 novembre 2015 portant code pénal en plusieurs de ses dispositions, notamment les articles 165, 166, 167, 168, 171, 172, 211, 212, 213, 214, 215 et 216 », soulignent ces Osc dans un communiqué.
De son côté, la CNDH condamne un « acte ignoble qui choque la conscience collective ». Elle appelle à une « application juste et rigoureuse de la loi afin de dissuader et prévenir de tels agissements et invite les parents à plus de vigilance et d’encadrement en ces temps de vacances scolaires ». FIN
Edem Etonam EKUE