Le Togo entend produire 500.000 tonnes de soja d’ici à 2028, selon le nouveau plan stratégique, validé la semaine dernière par les acteurs impliqués dans la filière.
« D’ici à 2028, nous devons atteindre une production annuelle de 500 000 tonnes. Ce qui permettra de garantir un stock maximum pour la transformation locale et envoyer le reste à l’exportation », explique Komlan Kadzakade, président du comité interprofessionnel de la filière.
La nouvelle feuille de route, articulée autour de plusieurs axes forts en lien avec les ambitions gouvernementales comme le développement de la transformation locale, la valorisation de l’exportation du soja bio et le renforcement des ressources humaines, veut permettre au pays de maintenir sa productivité et préserver son statut et sa réputation à l’international : 1er exportateur de soja bio vers l’Europe notamment.
Au Togo, le secteur du soja regroupe quelque 30.000 producteurs, 200 commerçants et exportateurs, et une centaine d’entreprises. Le soja jouit d’une excellente réputation à l’international et le gouvernement met tout en œuvre pour une transformation locale, d’où l’implantation des usines au sein de la Plateforme Industrielle d’Adetikopé (PIA).
Seule ambition des autorités togolaises: transformer plus de 200.000 tonnes de soja 100% local par an, et créer des centaines d’emplois.
Rappelons que l’exercice de la profession d’acheteur ou d’exportateur de soja conventionnel et biologique et ses produits dérivés est subordonné à l’obtention d’un agrément délivré par le Secrétariat exécutif du Comité de coordination de la filière soja (CCFS).
Les dossiers de demande d’agrément sont déposés au siège du Conseil interprofessionnel de la filière soja au Togo (CIFS-Togo), précise le communiqué.
Cette disposition s’inscrit dans le cadre de la dynamique d’organisation, de professionnalisation et d’accompagnement par le gouvernement, de ce secteur porteur de l’économie nationale, conformément aux objectifs de la feuille de route quinquennale. FIN
Edem Etonam EKUE