Plus de 1500 couples ont adopté une méthode contraceptive, suite aux interventions du projet Momentum country global leadership (MCGL), a déclaré Mme Yaba Essien (Responsable des programmes nationaux) lors de l’atelier de dissémination et de partage des résultats dudit projet.
Démarré en août 2021, MCGL vise à croître l’accès et le recours à la contraception. Il est basé entre autres sur des activités de discussions de couples. Le projet a été mis en œuvre dans les districts de l’Ogou (région des Plateaux) et Golfe (Maritime) où 679 couples ont participé auxdites discussions.
Selon Mme Yaba Essien (Responsable des programmes nationaux), la plupart de ces couples ont témoigné qu’avant ce projet, il n’y avait pas la communication dans les couples et les hommes ne participaient pas aux tâches ménagères.
« Mais avec les interventions de MCGL, il y a eu une amélioration. Sur l’ensemble des deux districts, nous avons eu plus de 1500 couples qui ont reçu et adopté une méthode contraceptive », a dit Mme Yaba Essien.
« Beaucoup de femmes n’adhèrent pas aux méthodes contraceptives parce que les hommes ne les accompagnent pas. C’est pourquoi le projet Momentum (pour ce volet), s’est accentué sur communication de couple; renforcer cette communication afin que les hommes s’impliquent de plus en plus dans la santé de leur famille, à travers la planification familiale », a-t-elle expliqué.
Réduire les risques de mortalité
Notons que le projet Momentum country global leadership appuie la politique sanitaire nationale du gouvernement, en contribuant à la mise en œuvre d’un ensemble d’interventions en Planing familial/Santé de la reproduction (PF/SR) à base communautaire et à impact élevé dans les zones urbaines des districts du Golfe et de l’Ogou.
« La planification familiale peut à elle seule, réduire les risques de mortalité maternelle, néonatale et infantile de plus de 10 à 15%. Dans ce cadre, pour pouvoir améliorer la santé de nos mamans, de nos enfants et de toute la famille, il est important de renforcer les stratégies qui contribuent à cette réduction, d’où la planification familiale », a expliqué la responsable des programmes nationaux.
Rappelons qu’au Togo, le taux de prévalence de la contraception est de 20, 3% avec 4,3% de besoins non satisfaits chez les femmes mariées. FIN
Ambroisine MEMEDE