« Nous devons à tout prix sauver l’océan pour sauver notre planète ou mieux sauver la vie car l’océan fut à l’origine de la vie sur notre planète », a lancé Kokou Edem Tengué (Ministre de l’économie maritime, de la pêche et de la protection côtière) à l’occasion de la journée mondiale des océans.
Le monde entier célèbre ce 8 juin, la journée mondiale des océans, qui rappelle à chacun que les océans jouent un rôle primordial dans notre subsistance.
« L’océan produit au moins 50 % de l’oxygène de la planète », selon les Nations Unies. Véritables poumons de notre planète, ils fournissent, par exemple, la plupart de l’oxygène que nous respirons. Ils constituent aussi une source importante de nourriture et de médicaments, et sont un élément essentiel de la biosphère.
« Au Togo comme partout sur la planète, l’homme a donc besoin de l’océan pour survivre et l’océan a aujourd’hui, plus que jamais auparavant, besoin d’un soutien accru pour continuer à remplir ses fonctions, dont toute la planète dépend », a souligné le ministre…
« Malgré les immenses services qu’elle rend à l’humanité, l’océan ne reçoit que très peu d’attention de cette dernière. Pire, il est mutilé, surexploité, empoisonné par les différents déchets notamment plastiques que nous y jetons », a déploré M. Tengué.
Cette année, cette célébration est placée sous le thème : «Planète Océan : les courants changent». Et pour le ministre, les Nations Unies à travers ce thème, « unissent leurs forces à celles des décideurs, des leaders autochtones, des scientifiques, des cadres du secteur privé, de la société civile, des célébrités et des jeunes activistes pour donner la priorité à l’océan».
« Au Togo la pêche emploie 22 mille de nos compatriotes et plus de 85% de nos échanges commerciaux passent par la mer. Une récente étude conduite par mon département a révélé une corrélation directe entre la croissance des volumes au port de Lomé et le PIB de notre pays. Chaque fois que le volume portuaire croît de 1% , le produit intérieur brut de notre pays croît de 0,05 point de pourcentage », a-t-il relevé.
Le ministre a mis l’accent l’accent sur les efforts fournis ces dernières années par le gouvernement togolais : « Le gouvernement sous le leadership éclairé de son Excellence Monsieur le Président Faure Gnassingbé a pris l’exacte mesure des défis et nous pouvons dire avec fierté que les travaux de protection côtière ont effectivement démarrée et se poursuivent. Notre pays a également intégré dans son ordonnancement juridique plusieurs textes pour lutter contre la pollution des océans et leur surexploitation ».
Mais les défis liés à la lutte contre les nouveaux risques induits par la montée du niveau des océans ainsi qu’à la protection de cette dernière, a poursuivi M. Tengué, « ne relèvent pas seulement du gouvernement mais sont l’affaire de toutes les filles et tous les fils de notre pays en particulier ceux qui sont riverains de l’océan ».
Il a donc mis l’accent sur la sensibilisation : « il est donc important de sensibiliser le public sur la place cruciale qu’ils occupent dans notre écosystème et sur les menaces auxquelles ils font face à cause des activités humaines ».
« Ce sont les abus de l’homme sur notre planète qui ont entraîné la fonte des glaciers et le fait que l’océan est devenu une menace avec la montée du niveau des mers, l’érosion côtière, les inondations et les marées extrêmement hautes », a-t-il précisé.
Selon les Nations Unies, la consommation et la production durables, combinées à des approches circulaires, peuvent stimuler le développement économique, atténuer le changement climatique, avoir un impact positif sur la santé et la pollution, et aider à réduire la pauvreté – augmentant potentiellement les revenus de 11 % en moyenne dans les pays à revenu faible ou intermédiaire d’ici 2060 , et 4 % dans les pays à revenu élevé. FIN
Edem Etonam EKUE