Ce vendredi, le monde entier a célébré la journée internationale de l’infirmière. Cette journée est célébrée chaque année le 12 mai, jour de la naissance de Florence Nightingale, considérée comme la mère de la profession infirmière moderne, afin de rendre hommage aux infirmières qui constituent une ressource inestimable et de susciter une prise de conscience des difficultés auxquelles le personnel infirmier est confronté.
Au Togo, les membres de l’Association Nationale des Infirmières et Infirmiers du Togo (ANIIT) ont choisi la ville de Kara (localité située à environ 420 km au nord de Lomé) pour abriter les festivités.
Tout a démarré par une caravane qui a sillonné les artères de la ville de Kara, avant de chuter au palais des congrès où les attendaient le préfet de la Kozah et le directeur régional de la santé Kara.
Dans son allocution de circonstance, Asma Koffi Steven (président de l’Association des Infirmières et infirmiers du Togo) a fait savoir que cette journée consiste à honorer leurs corps de métier et elle permet au monde de célébrer les sacrifices de ses hommes et femmes qui constituent l’épine dorsale du système de santé de tous les pays du monde.
Il a rendu hommage aux plus hautes autorités du pays, pour tout ce qui est fait en matière de santé dans notre pays.
M.Asma a exhorté les dirigeants à investir davantage dans les infirmiers et infirmières en investissant pour la formation des jeunes en infirmerie, en organisant des remises à niveau pour les infirmiers et surtout en équipant les structures sanitaires du pays.
« L’infirmerie est un art que chaque infirmier et infirmière doit exercer avec précaution », a-t-il ajouté.
De son côté, Dr. Agoro Sebabe (directeur régional de la santé) a fait l’historique de ce noble métier et salué la parfaite organisation de ladite association au Togo.
Cette célébration, a-t-il souligné, « doit permettre aux infirmiers et infirmières d’écrire de nouvelle page de leur histoire en traçant l’avenir ».
Dr. Agoro a salué le leadership des autorités qui a permis d’améliorer le ratio personnel à travers l’ouverture des écoles de formation des infirmiers dans chaque région.
Ouvrant les festivités, le préfet de la Kozah a rendu un hommage aux infirmiers qu’il a même qualifié de «médecin en miniature» surtout dans les coins reculés.
Selon le colonel Bakali Hemou Badibaou, il est nécessaire de célébrer ce métier qui permet de « sauver des vies et de soulager les peines malgré les préjugés dont ils sont souvent victimes ».
Il les a également exhortés à une prise de conscience individuelle et collective en vue d’envisager des perspectives d’avenir pour leur métier.
En prélude à cette célébration, l’ANIIT a organisé dans toutes les régions, des campagnes de don de sang, des tests de dépistages gratuits de certaines pathologies tels que le diabète, l’hépatite B etc. La célébration s’est poursuivie avec des causeries thématiques et une réjouissance prévue à Bafilo. FIN
De Kara, Peter MALOUMBA pour Savoir News