Quarante-deux ans après sa mort, l’œuvre de la légende du reggae Bob Marley continue de faire vibrer le monde entier. Auteur-compositeur-interprète et musicien, Bob Marley a rencontré un succès planétaire et a permis à la musique jamaïcaine (le reggae) et au mouvement rastafari de faire le tour du monde.
Dans une petite interview accordée à l’Agence Savoir News, Lucky TT (artiste compositeur, chanteur et instrumentiste) parle du 11 mai, le lien entre cette journée et la drogue, la légende Bob Marley…
Savoir News: Que revêt pour vous, le 11 mai?
Lucky TT: C’est d’abord la commémoration de la mort de Bob Marley. Ensuite, une journée de conscientisation des âmes égarées dans l’abus et la dépravation. Et en fin, un moment de réjouissance au tour du reggae, un moyen de communication avec Jah
Bob Marley est mort le 11 mai 1981, 42 ans après, les chansons de la légende du reggae sont toujours d’actualité. Comment expliquez-vous cela?
Vous savez, la vérité, quand on la connait, elle ne s’efface plus. Les chansons de Bob Marley ont su transmettre une vérité que vous et moi, nous ne pouvons nier. Si nous prenons la Bible que je connais bien, elle est toujours d’actualité. Mais pourquoi ? parce qu’elle est remplie de réponses à toutes les questions de la vie. C’est pareil pour les chansons de Bob Marley.
De nos jours, beaucoup de personnes ont une mauvaise conception de ceux qui font des dreads. Ils estiment que les dreadlocks, est réservé aux « drogués ». Que représentent pour vous les dreads?
C’est l’image que les gens nous prêtent. Je ne les blâme pas, car les comportements de certaines personnes qui ont les « cheveux tournés sur la tête » confondus aux Rastas, leur donnent raison. Ces jeunes se cachent derrière ces images « Rasta » et « dreads » pour utiliser les produits autres que l’herbe, les drogues fabriqués dans les laboratoires et ils deviennent dépendants de ces substances. Et ce sont eux que la population lambda considère comme dreads men. Un vrai Rasta n’est pas un drogué. Car un drogué est dépendant de sa subsistance, mais un Rasta quand il est fumeur, compose avec l’herbe et n’est pas dépendant. il n’abuse pas.
Le 11 mai, certains font le lien entre la consommation de la drogue et la célébration du décès de Bob Marley. Que direz-vous à ceux-là ?
Je n’ai pas de conseil à donner à qui que ce soit. Seul Jah (Dieu) est le bon conseiller. Ce que je sais, c’est que la perversion domine le monde. Les bonnes pratiques sont détournées à l’abus. Chacun doit assumer et répondre de ses actes. Les vrais Rastas savent ce que le 11 mai représente pour eux. FIN
Propos recueillis par Junior AUREL