Une cinquantaine de membres de l’Association des professionnelles africaines de la communication (APAC) section Togo, se sont retrouvées ce jeudi à Lomé pour réfléchir sur le leadership des femmes de la communication à l’ère du numérique.
Cette journée s’inscrit dans le prolongement de la célébration de la journée internationale des droits de la femme et a permis de sensibiliser les femmes sur la nécessité de saisir les opportunités qu’offre l’internet pour leur renforcement de capacités.
Selon Franck Missité (qui a représenté le ministre de la communication et des médias), l’outil informatique est aujourd’hui indispensable pour la femme des médias. Il a exhorté les professionnelles de la communication à faire d’APAC, un creuset de réflexion exemplaire pour œuvrer au changement de comportement.
« Notre rencontre a pour objectif de fédérer toutes les femmes des médias publics et privés, les sensibiliser pour l’accès au monde digital, la connaissance de l’informatique, la recherche de la perfection dans le travail, en lien avec l’évolution des nouvelles technologies de l’information et de la communication, afin qu’elles s’affirment davantage et méritent d’occuper une bonne place dans la sphère décisionnelle », a souligné Délali Ayivor (Présidente APAC-Togo).
La journée a été marquée par une communication sur le thème de la JIF2023 et sur la thématique du leadership féminin, un concept clarifié par Mme Claire Quenum (coordinatrice de l’ONG Floraison).
« Le leadership de la femme est un leadership inné, du fait qu’elle est éduquée pour gérer une famille, qui déjà, constitue la première communauté. Mais le constat est que la société ne voudrait pas voir la femme au-devant de la scène. Et c’est pour cela que nous devons travailler à renforcer le leadership de la femme, afin qu’elle participe pleinement à la vie publique, à la vie sociale et à la vie politique. Ainsi, nous pouvons atteindre les objectifs de développement durable), a-t-elle précisé.
Notons qu’APAC, organisation professionnelle présente dans 16 pays d’Afrique francophone, a été créée en 1986. Elle est née de la volonté des femmes professionnelles des médias de faire connaître leur statut et d’œuvrer à favoriser l’entrée d’autres femmes dans le métier. La branche togolaise a été mise en place en 1986. FIN
Ambroisine MEMEDE