Le Brésil est le pays « invité d’honneur » du Festival International d’Histoire d’Aného (FIHA), évènement qui se tiendra du 23 au 26 novembre, a annoncé ce dimanche le comité d’organisation lors d’une conférence de presse.
Aného – localité située à environ 45 km à l’est de Lomé – a la particularité d’avoir une population à majorité afro-brésilienne. Cette ville fut à deux reprises la capitale du Togo (de 1886 à 1897 puis de 1914 à 1919). Elle est inscrite sur la liste indicative au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 2000.
Placé sous le thème : « Rencontres », le FIHA est une initiative de la Fondation Aquereburu & Partners en collaboration avec la Commune des Lacs 1.
Le Festival vise notamment à promouvoir par des activités multiformes, le riche passé historique, culturel et touristique de cette ancienne capitale du Togo.
« Aného est une ville de rencontres, parce qu’elle a été hier afro-brésilienne, portugaise, anglaise, allemande et française. C’est un mélange extraordinaire sans compter l’architecture afro-brésilienne et toutes ces familles afro-brésiliennes notamment les familles de Souza, d’Oliveira, d’Almeida, da-Silveira. La mer nous a donné une ouverture sans limite et c’est pour cela que nous créons de la fraternité, de l’amour et des rencontres », a expliqué Me Alexis Aquereburu (Président du FIHA et Maire de la Commune des Lacs 1).
« Aného au plan géographique, historique comme au plan culturel symbolise les rencontres. Au plan géographique, c’est la rencontre entre les eaux pluviales et les eaux de mer, mais aussi la rencontre de la terre et de l’eau », a appuyé Prof. Essohanam Batchana (Vice-président du comité scientifique du festival).
Une ‘participation de poids‘
Dans son intervention, l’ambassadeur du Brésil au Togo a salué le choix port sur son pays (invité d’honneur).
« Nous ferons le mieux pour assurer une participation de poids non seulement sur le plan culturel, mais aussi par la présence des historiens, d’anthropologues qui vont échanger avec les spécialistes togolais », a promis Nei Futuro Bitencourt (Ambassadeur du Brésil au Togo).
Le FIHA servira aussi de tribune aux historiens, géographes, journalistes, écrivains, chercheurs, philosophes, artistes, gastronomes qui s’intéressent aux sociétés humaines et à leurs longues histoires.
Il est prévu un carnaval de défilés, de danses ancestrales et de chants typiques avec la participation d’une école de Samba de Rio.
Des prix sont également annoncés pour récompenser des œuvres portant sur le thème du festival de l’année dans quatre catégories différentes : Littératures, Numérique, Musique et Arts. FIN
De retour d’Aného, Bernadette AYIBE