Les activités de la deuxième édition de la semaine de l’enseignement technique et de la formation professionnelle (ETFP) ont été officiellement lancées ce vendredi à Atakpamé, localité située à environ 175 km au nord de Lomé.
C’est le nouveau site du Lycée d’enseignement technique et de la formation professionnelle qui a abrité la cérémonie, présidée par le ministre délégué chargé de l’enseignement technique et de l’artisanat, Hodin Kokou Eké.
Étaient également présents : des préfets et maires de la région des Plateaux, des directeurs centraux et chefs de services déconcentrés de l’État, des responsables des chambres de métiers, des inspecteurs et chefs d’établissements et centres de formation publics et privés, des enseignants ainsi que les élèves.
Cette édition 2023 est placée sous le thème : «Le partenariat ETFP-secteur privé : gage du développement économique durable». Les activités ont normalement démarré jeudi.
L’objectif est de renforcer la communication autour de l’ETFP, sensibiliser le public sur les missions du sous-secteur, les opportunités de formation, de reconversion et d’insertion professionnelle et encourager l’esprit de recherche et d’innovation chez les formateurs et les apprenants.
Cette semaine vise également à sensibiliser le public sur la problématique de l’orientation scolaire en lien avec les opportunités d’emploi, contribuer à améliorer l’employabilité des sortants de L’ETFP pour mieux répondre aux sollicitations des entreprises en termes de main-d’œuvre qualifiée et adapter et encourager l’entrepreneuriat des jeunes.
Les différentes activités inscrites au programme se dérouleront du 10 au 17 mars dans tous les établissements et centres de formation technique sur toute l’étendue du territoire.
Il s’agit des caravanes, des activités sportives et socioculturelles, des panels et conférences. Il est également prévu des expositions d’ouvrages des apprenants, des émissions radiophoniques et la remise des différents prix aux lauréats.
A travers l’événement, le ministère délégué chargé de l’enseignement technique et de l’artisanat entend améliorer l’attractivité du sous-secteur en offrant aux jeunes une formation de qualité en phase avec les besoins réels du marché de l’emploi, a souligné Eké Hodin Kokou.
Selon lui, ces occasions permettent aux jeunes élèves de mettre en valeur leur génie créateur et de stimuler leur talent.
Il a souligné que les différentes réformes opérées par le ministère notamment l’élaboration d’une stratégie nationale de l’ETFP et son plan d’action et autres programmes et projets ont pour vocation d’orienter les apprenants vers des filières porteuses afin de faciliter leur insertion socioprofessionnelle et une autonomisation financière.
Travailler ensemble pour renforcer le partenariat/secteur public-privé
M.Hodin a invité tous les acteurs à travailler ensemble en vue de renforcer le partenariat entre le secteur public et privé pour un essor économique durable.
De son côté, le préfet de l’Ogou Akakpo Edoh a salué cette initiative du gouvernement sous l’impulsion du Chef de l’État qui selon lui, vient à point nommé encourager davantage apprenants à embrasser la formation technique et professionnelle qui est un secteur prometteur et pourvoyeur d’emplois pour la jeunesse.
Il s’est réjouit des impacts positifs du sous-secteur qui a fait des jeunes de la région des Plateaux, des entrepreneurs et des professionnels au sein de l’administration publique et les entreprises de la place.
Rappelons que la région des Plateaux compte 37 établissements et centres de formation technique et professionnelle dont 9 publics et 28 privés laïcs et confessionnels. Ils donnent des formations de type classique, des formations modulaires et des formations de courte durée. L’effectif des apprenants de cette année académique 2022-2023 est de 10.391.
Pour bon nombre d’observateurs, la première édition de la semaine de l’ETFP, tenue du 4 au 12 février 2022 a connu un grand succès.
Ce qui a d’ailleurs entraîné un véritable engouement à la rentrée 2022/2023, avec une forte demande d’inscriptions dans les lycées et centres de formation technique et professionnelle : d’où le double flux enregistré dans certains établissements, mais tous les apprenants ont été inscrits. FIN
D’Atakpamé, Yorou Issifou