« L’éducation aux médias et à l’information est importante pour la régulation des plateformes en ligne », a affirmé Noël Kokou Tadégnon (enseignant formateur en web journalisme et fact-checking) la veille de la Conférence mondiale « Pour un Internet de confiance » organisée l’Unesco (Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture).
M.Tadégnon (également spécialiste de l’éducation au média et à l’information et vice-président de Togocheck) avait partagé sa réflexion sur la régulation lors d’une table-ronde au siège de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) à Paris.
« L’éducation aux médias et à l’information est importante pour la régulation des plateformes en ligne, car elle permet aux citoyens de comprendre les enjeux associés aux plateformes numériques et aux informations qu’elles diffusent », a-t-il souligné.
Selon lui, l’éducation « favorise également une culture de participation responsable et contribue à la lutte contre la désinformation et les contenus inappropriés en ligne… ».
« Je dis oui à la régulation, mais aussi oui à l’autorégulation collective et à la co-régulation des plateformes en ligne », a martelé M.Tadégnon.
Notons que l’UNESCO accueille du 22 au 23 février à son siège à Paris (France), la Conférence « Pour un Internet de confiance » pour discuter d’un ensemble de projets des principes mondiaux pour la régulation des plateformes numériques, afin d’améliorer la fiabilité des informations et de protéger la liberté d’expression et les droits de l’homme.
Plus de 4.000 participants s’interrogent : comment réguler les réseaux sociaux et lutter contre la désinformation tout en protégeant la liberté d’expression ?
La rencontre vise notamment à «lutter contre la diffusion de contenus néfastes» au niveau global.
« Les plateformes numériques ont changé la manière de nous lier et de nous confronter au monde, de nous confronter aux autres. C’est en prenant pleinement la mesure de cette révolution technologique que nous pourrons en faire une révolution qui ne se fasse pas au détriment des droits humains, de la liberté d’expression et de la démocratie », a souligné Audrey Azoulay (directrice générale de l’Unesco à l’ouverture de la Conférence. FIN
Junior AUREL