« Le gap est assez énorme dans la prise en charge pédiatrique », a déclaré mardi à Dar El Salam (Tanzanie), Dr Berthilde Gahongayire (Directrice régionale de l’ONUSIDA) en marge du lancement de la stratégie mondiale dénommée Coalition mondiale pour l’élimination du VIH pédiatrique.
« La lutte contre le VIH/SIDA pédiatrique est l’une de nos Top priorités, pas seulement dans notre sous-région, mais dans tous les pays et presqu’au niveau mondial », a-t-elle souligné lors de la journée technique.
Les travaux de cette journée à laquelle participent les pays signataires de ladite Alliance, font suite à une évaluation de la situation du VIH pédiatrique au niveau de chaque pays. Les présentes assises permettront aux pays signataires de l’Alliance, de mettre en commun les résultats pays, afin de s’accorder sur l’orientation de la mise en œuvre de tout ce qui a été décidé au niveau pays.
Pour Dr Gahongahire, le gap est assez énorme dans la prise en charge pédiatrique, et la présence des pays signataires de l’Alliance globale est un encouragement à vraiment améliorer la qualité des services dans la prise en charge des enfants.
« Ce que nous attendons est que les pays participent, mais une fois rentré, qu’on essaie vraiment de les soutenir afin de mettre en œuvre les activités qu’ils ont identifiées pour relever le gap qui est actuellement assez énorme dans la prise en charge pédiatrique », a plaidé le Dr Gahongayire, soulignant que l’ONUSIDA et d’autres partenaires sont prêts à accompagner les pays dans la mise en œuvres des décisions.
« Bientôt il y aura des propositions du Fonds mondial et on espère que la prise en charge pédiatrique sera vraiment un des points forts…, et nous encourageons les pays à avoir cette partie dans leur demande de financement ». Elle a encouragé les participants à cette rencontre à saisir toutes les opportunités (notamment celles liées à la Cop23 pour les pays Pepfar), pour mettre en œuvre des actions en faveur de la couverture pédiatrique car, « c’est un domaine assez important pour la région ».
Rappelons qu’au total 12 pays prennent part à ces assises qui permettront d’améliorer la prise en charge du VIH au niveau des enfants : Angola, Afrique du sud, Cameroun, Côte d’Ivoire, RD Congo, Mozambique, Nigeria, Ouganda, Kenya, Tanzanie, Zambie, Zibambwe.
Des organisations de la société civile œuvrant dans le domaine de la lutte contre le VIH, ainsi que des ONG y prennent également part. Le Réseau des médias africains pour la promotion de la santé et de l’environnement (REMAPSEN) y est représenté par son délégué Prince Yassa. FIN
Savoir News