Le Premier ministre Mme Victoire Tomégah-Dogbé a visité le centre de prise en charge des lépreux de Kolowaré, localité située à environ 355 km au nord de Lomé.
A la tête d’une forte délégation, la cheffe du gouvernement a touché du doigt les activités menées par ce centre, élargi depuis quelques années à d’autres pathologies.
Chaque jour, les religieuses de Notre Dame des Apôtres assistent des dizaines de malades pas seulement de lépreux et leurs fournissent des médicaments adéquats. Les malades les plus graves comme ceux atteints par le VIH sont également hospitalisés aussi.
Les malades se sont félicités de l’accueil et surtout de la gratuité de tous les soins au centre de Kolowaré.
« Quand je suis venu dans le centre, ils m’ont pris en charge. Ils m’ont donné des comprimés et c’était gratuit et je venais prendre ça par mois. C’est le centre qui prend en charge, je ne paie rien. Les pansements se font aussi gratuitement dans le centre. Je me sens totalement soulagé et content de la prise en charge », a déclaré un malade bénéficiaire de la prise en charge dans ledit centre.
La Sœur Claire Ouédraogo (responsable du centre) a remercié le chef de l’État Faure Gnassingbé pour cette visite du Premier ministre. Elle a témoigné sa gratitude au gouvernement pour le soutien accordé au centre.
« Ce qui nous est le plus difficile c’est la prise en charge des enfants vivant avec le VIH. Nous avons aussi les lépreux qui sont sous notre couvert. La pandémie de la Covid-19 a ralenti les aides venant de nos partenaires. Mme le Premier ministre est venue nous saluer, nous remercier pour ce que nous faisons. Elle a vu, elle a constaté toute l’œuvre que les missionnaires Sœurs de Notre Dame des Apôtres ont fait ici depuis 1935 à Kolowaré », a-t-elle souligné.
« C’est une grande joie et nous saluons le chef de l’État qui a pensé à nous, à ce village qui fait partie aussi du Togo et qui a besoin d’un soutien, d’un regard et de la sympathie du Président de la République et de son gouvernement », a ajouté la Sœur Claire Ouédraogo.
Rappelons que la léproserie de Kolowaré a vu le jour en 1935 avant de devenir quelques années plus tard un centre de prise grâce à l’ouverture d’un dispensaire et d’un cabinet médical doté de matériels performants. FIN
Edem Etonam EKUE