Le Mouvement Martin Luther King est monté au créneau, plaidant la cause des promoteurs d’établissements privés sommés de fournir le permis de construire et les caractéristiques techniques de leurs bâtiments en mode rez-de-chaussée et plus.
Selon une note de service publiée le 17 octobre 2022 par le ministre des enseignements primaire, secondaire, technique et de l’artisanat, certains bâtiments ne répondent pas aux normes.
Ainsi, il est demandé aux promoteurs d’établissements scolaires privés de faire parvenir au cabinet dudit ministre, par voie hiérarchique dans un délai de 15 jours (4 novembre 2022) le permis de construire et les caractéristiques techniques de leurs bâtiments.
« Passé ce délai, les services techniques du ministère, ont fait observer que des promoteurs d’établissements scolaires privés n’ont pas encore fait parvenir les pièces exigées. En conséquence, une relance fut introduite immédiatement dans une note circulaire N° 22 du 16 janvier 2023 rappelant aux promoteurs la mise à disposition du permis de construire et des caractéristiques techniques des bâtiments en rez-de-chaussée et plus jusqu’au 31 janvier, délai de rigueur », souligne le MMLK dans un communiqué.
Le Mouvement présidé par Pasteur Edoh Komi se dit « conscient des préoccupations du ministère dont le but est de s’assurer que les bâtiments scolaires en mode rez-de-chaussée et plus, construits dans les écoles privées, répondent aux normes requises qui garantissent la sécurité des apprenants ».
« Toutefois, le MMLK après avoir échangé avec les promoteurs d’établissements scolaires privés fait remarquer la complexité et la délicatesse des conditions à fournir par ces derniers pour établir le permis de construire et auxquelles ils sont loin de satisfaire », précise le communiqué.
Pour ce faire, poursuit le texte, le MMLK « propose la mise en place d’une Commission de contrôle de l’état de construction des établissements scolaires afin de déterminer l’efficacité et la qualité de ces infrastructures et d’en faire les recommandations qui s’imposent ».
Le Mouvement sollicite l’implication personnelle du Premier ministre, « afin de créer une convergence de vue entre le ministère et les promoteurs des établissements scolaires privés dont les liens de partenariat ont été toujours respectés et respectables ».
« La contribution des établissements privés laïcs et confessionnels est non négligeable dans le système de l’éducation au Togo et il est souhaitable que cette situation soit traitée de manière durable, responsable et consensuelle sans victimes », relève le MMLK. FIN
Edem Etonam EKUE