La France s’est « félicitée » de la libération, samedi dernier, des 46 militaires ivoiriens détenus à Bamako et a « salué » la médiation togolaise.
Les 46 militaires ivoiriens ont été graciés vendredi par le président de la transition au Mali, le Colonel Assimi Goïta. Ils avaient été condamnés à 20 ans de réclusion criminelle pour « attentat et complot contre le gouvernement » et « atteinte à la sûreté extérieure de l’État ». Les trois femmes soldates ivoiriennes libérées début septembre ont quant à elles été condamnées à la peine de mort par contumace.
Samedi, ces 46 militaires ivoiriens ont été reçus à Lomé, par le chef de l’État togolais Faure Gnassingbé (médiateur dans le dossier), avant de regagner Abidjan.
« La France se félicite de la libération, le 7 janvier 2023, des 46 militaires ivoiriens qui étaient détenus au Mali depuis le 10 juillet 2022 », indique un communiqué du ministère français des affaires étrangères publié lundi.
Elle « salue les efforts de dialogue et de médiation de la CEDEAO (Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest) et du Togo qui ont permis d’aboutir à ce dénouement positif ».
Pour bon nombre d’observateurs, la médiation togolaise a enregistré un grand succès dans ce dossier.
Dans son communiqué publié vendredi, le gouvernement malien a « renouvelé sa profonde reconnaissance au Président Faure Gnassingbé, pour ses efforts inlassables et son engagement constant pour le dialogue et la paix dans la région ».
Déjà le 31 décembre, le président ivoirien Alassane Ouattara, a salué le travail abattu par le président togolais.
« Grâce aux actions diplomatiques entreprises avec l’appui de dirigeants de plusieurs pays amis, notamment le Président de la République togolaise, Son Excellence Monsieur Faure Essozimna Gnassingbé, trois soldats femmes ont été libérés en septembre dernier », avait salué M.Ouattara.
Samedi dernier, le président ivoirien a encore salué le travail abattu par son homologue togolais. FIN
Edem Etonam EKUE