Le président de la transition au Mali, le colonel Assimi Goïta a reçu ce mercredi à Bamako, le chef de l’État togolais Faure Gnassingbé, en « visite d’amitié et de travail de 24H », selon la présidence malienne.
Le président togolais est également le médiateur dans la crise qui secoue le Mali et la Côté d’Ivoire dans l’affaire des 46 militaires, toujours détenus à Bamako.
« Les deux chefs d’État, après un premier tête-à-tête à l’aéroport, ont pris la route de Koulouba » (siège de la présidence malienne) « pour deux séances de travail, dont une à huis clos entre les deux présidents », a précisé à l’AFP Abdoulaye Cissé, conseiller diplomatique au ministère malien des Affaires étrangères.
Aucune précision sur l’agenda du président togolais. Mais cette visite intervient quelques jours, après la condamnation des 46 militaires – soupçonnés d’être des « mercenaires » – à 20 ans de réclusion criminelle pour « attentat et complot contre le gouvernement » et « atteinte à la sûreté extérieure de l’État ».
Les trois femmes soldates ivoiriennes libérées début septembre ont quant à elles été condamnées à la peine de mort par contumace.
Selon beaucoup d’observateurs, le déplacement de Faure Gnassingbé s’inscrit dans la droite ligne de ce dossier.
Samedi dernier, le président ivoirien a rassuré les ivoiriens que ces militaires, « regagneront bientôt le sol ivoirien ».
Rappelons que les chefs d’États de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), ont récemment sommé le Mali de libérer ces 46 militaires avant le 1er janvier 2023, sous peine de « sanctions ». FIN
Junior AUREL