« Nous sommes engagés à agir en faveur de la lutte contre le réchauffement climatique », a déclaré vendredi dernier Ferdinand Ngon Kemoun (Administrateur Directeur général d’Oragroup) lors de la signature d’un accord de garantie de portefeuille visant à renforcer le financement des PME en Afrique de l’Ouest.
D’un montant de 60 milliards de Fcfa, cet accord qui va s’étendre sur les 5 prochaines années, permettra de financer les projets portés par les femmes (pour encourager l’entrepreneuriat féminin) et les projets verts (moins polluants).
Les documents ont été signés par Jules Ngankam (Directeur général du groupe African Guarantee Fund) et Ferdinand Ngon Kemoun (Administrateur Directeur général d’Oragroup), en présence de l’ensemble du Top Management des deux groupes.
L’Administrateur Directeur général d’Oragroup a déclaré que c’est un engagement.
« Nous sommes engagés à agir en faveur de la lutte contre le réchauffement climatique. Ça veut dire que nous allons concevoir un certain nombre de produits financiers pour faciliter l’accès au financement à tous ceux qui sont en train de faire la transition énergétique », a souligné Ferdinand Ngon Kemoun.
Notons que le groupe a récemment signé avec les Nations unies, les « Principles for Responsible Banking, » qui constituent un cadre permettant aux banques de comprendre de façon méthodique, les risques et de saisir les opportunités qui résultent de la transition vers des économies plus durables.
« On a par exemple aujourd’hui des entreprises qui font fonctionner leurs machines avec du fioul, ce qui est très polluant. On va les accompagner à passer par exemple au gaz et ensuite éventuellement au solaire qui a un impact moins négatif sur la biodiversité et sur le climat », a expliqué M. Kemoun.
C’est un peu ça la logique. La logique, c’est de dire qu’on ne peut pas faire tout ça en un jour, mais il faut commencer la route et puis, faciliter la transition énergétique, tout en insistant sur le fait que la capacité de génération de l’énergie reste faible dans nos pays. Donc il faut agir sur les deux leviers : d’une part, financer les anciennes énergies et technologies, financer la transition et ensuite financer les nouvelles technologies, a longuement expliqué l’administrateur directeur général de Oragroup.
Rappelons qu’il ressort de la COP27 que la planète connaît un dangereux déclin de la nature dû aux actions anthropiques. Un million d’espèces animales et végétales sont aujourd’hui menacées de disparition. Le changement climatique risque de devenir l’un des principaux facteurs de perte de biodiversité d’ici la fin du siècle. Rappelons que l’agriculture et l’urbanisation par exemple sont à l’origine de 80 % de la perte de biodiversité dans de nombreuses régions. FIN
Ambroisine MEMEDE