Le Body Painting est devenu la mode sur le site de la 17ème foire internationale de Lomé : les visiteurs, notamment les filles et les femmes, ont pris rapidement goût. On les rencontre sur le site, avec le visage tatoué de petits dessins à la peinture.
Le Body Painting, également appelé « peinture corporelle », est l’une des premières formes d’art corporel pratiquée par nos ancêtres à partir de l’époque Paléolithique.
C’est un art particulièrement ancien qui été utilisé pour le camouflage lors de rites ou lors de la chasse en tant que peintures de guerre pour impressionner l’adversaire.
Sur le site de la foire de Lomé, cette innovation est l’œuvre de certains jeunes talents dont Armel Dadja Agba (Da-afri, nom d’artiste).
Promoteur de Da-afri Art, ce jeune pétri de talents est spécialisé dans la réalisation des tableaux en peinture, des portraits hyper réalistes, de la décoration 100% traditionnelle, de la mode et le perfectionnisme des calebasses.
« Le Body Painting, c’est de la peinture sur la peau et c’est quelque chose qui se fait lors de nos rites traditionnels. J’ai vécu dans une famille très traditionnelle où j’ai appris l’art de la peinture sur le visage », explique le jeune artiste peintre.
« Nous avons innové et modernisé le body painting. Nous ajoutons des motifs de pagne ou des symboles ancestraux au Body Painting pour lui donner une autre image, une africanité. Car nos valeurs culturelles doivent être détachées de tabous, d’interdictions pour être promues et pour créer de l’emploi », a-t-il précisé.
Sur le site de la foire, les prix de ces Body Painting sur le visage varient entre 100 et 500 F.CFA.
« Ce que j’ai fait au visage représente pour moi l’amour, la paix, la tranquillité bref une paix intérieure. Cela traduit ce que je ressens en moi et ce que je pense », a confié Aimé, le visage embelli par de petits dessins.
« Beaucoup de gens le font sur le site de la foire et cela m’a plu. Je l’ai fait, car ça sort un peu de l’ordinaire », a renchéri Afi. FIN
Du site de la foire (Pavillon Oti/Etage), YIBOKOU-MENSAH A.