L’exercice de la profession d’acheteur ou d’exportateur de soja conventionnel et biologique et ses produits dérivés est subordonné à l’obtention d’un « agrément délivré par le Secrétariat exécutif du Comité de coordination de la filière soja (CCFS) », ont rappelé les ministres de l’agriculture et du commerce dans un communiqué conjoint.
Les dossiers de demande d’agrément sont déposés au siège du Conseil interprofessionnel de la filière soja au Togo (CIFS-Togo), précise le communiqué.
Cette disposition s’inscrit dans le cadre de la dynamique d’organisation, de professionnalisation et d’accompagnement par le gouvernement, de ce secteur porteur de l’économie nationale, conformément aux objectifs de la feuille de route quinquennale, souligne le texte.
Depuis 2019, un cadre réglementaire a été mis en place pour mieux régir les activités de la filière.
Pour le compte de la campagne de commercialisation 2022-2023 qui s’annonce, plusieurs mesures consensuelles ont été discutées entre les différents acteurs de la filière et seront mises en œuvre à divers niveaux.
Il s’agit entre autres, de la mise en place de comités de gestion de la campagne, la mise à jour de l’application « Trace Soja Togo » qui sert à tracer et mieux écouler les cargaisons, l’érection de points de contrôle et le recrutement d’agents contrôleurs, la définition du prix plancher, ou encore la fourniture de preuves de livraison aux unités de transformations locales.
Notons qu’au Togo, le soja jouit d’une excellente réputation à l’international et le gouvernement met tout en œuvre pour une transformation locale, d’où l’implantation des usines au sein de la Plateforme Industrielle d’Adetikopé (PIA).
Seule ambition des autorités togolaises: transformer plus de 200.000 tonnes de soja 100% local par an, et créer des centaines d’emplois. FIN
Bernadette AYIBE