La journée mondiale de la santé mentale a été célébrée le 10 octobre sous le thème « Faire de la santé mentale pour tous une priorité mondiale », un appel de l’OMS à investir plus dans la santé mentale.
A l’Association Vie Libérée (AVL), cette journée a été marquée par une série d’activités bouclées ce samedi par une conférence sur le thème « Ma santé mentale, ma priorité ».
La rencontre, animée par Dr Richard Adékambi (psychologue clinicien), a été suivie de débats, de témoignages, d’animations et réjouissances.
Cette rencontre qui vise une meilleure compréhension du thème retenu par l’OMS, s’inscrit dans le cadre des actions de l’AVL pour contribuer à la prévention des troubles mentaux et aux rechutes à travers des visites à domicile, sensibilisations de proximité dans les milieux de vie des usagers de santé mentale.
Selon Dr Adékambi, la santé mentale n’est pas simplement l’absence de troubles mentaux, mais un état de bien-être physique, mental et social complet.
« Nous devons tous nous engager à œuvrer pour accorder à la santé mentale l’attention qu’elle mérite, restructurer les facteurs ayant un impact négatif sur la santé mentale et renforcer les systèmes de soins afin de rendre la santé mentale plus accessible à tous les Africains », a-t-il souligné.
Il a fait la différence entre santé mentale et maladie mentale, cité les facteurs de risque, avant d’énumérer quelques comportements à observer pour une bonne santé mentale : « avoir une alimentation équilibrée, faire des exercices physiques, avoir des loisirs, entretenir de bonnes relations, bonne gestion financière, la maîtrise des émotions, accepter les critiques et conseils, éviter la solitude, éviter la souffrance en silence, etc. », a conseillé Dr Adékambi.
« Des hommes et des femmes en bonne santé mentale contribuent au développement harmonieux de nos familles, nos communautés, voire de la société », a-t-il précisé, soulignant que la santé mentale est une affaire de tous, et qu’il faut aussi soutenir ceux qui sont malades.
Notons que l’AVL est une association qui œuvre en faveur de la promotion de la santé mentale positive, à travers la sensibilisation des usagers et des communautés à se doter de capacités de résilience et adopter des mesures d’hygiène mentale, afin d’avoir une santé mentale positive.
Selon les explications de la présidente de ladite association, il faudra développer des stratégies de promotion et de protection de la santé mentale communautaire, amener les populations à reconnaître les premiers signes d’alerte et savoir apporter un soutien adapté en cas de besoin.
Par ailleurs, a-t-elle poursuivi, « la sensibilisation de proximité permet à l’entourage de prendre bien soin de leur santé mentale et de savoir vivre avec les usagers ».
Rappelons que les membres de l’AVL ont également effectué des visites à domicile pour sensibiliser les usagers. FIN
Ambroisine MEMEDE