Démarré dimanche dernier, le 5ème Recensement Général de la Population et de l’Habitat (RGPH-5) se poursuit sur l’ensemble du pays.
Ce recensement, la plus grosse opération de collecte de données sur la population et l’habitat, va durer trois semaines. Au total, 10.671 agents recenseurs sont déployés sur l’ensemble du pays.
Ces agents recenseurs (recrutés et formés), identifiables par des badges et gilets, passeront dans chaque maison pour poser des questions à toutes les personnes de toutes les nationalités vivant sur le territoire togolais.
Se faire recenser, un droit et un devoir citoyen ?
L’article 12 de la loi portant organisation de l’activité statistique au Togo, promulguée le 3 juin 2011, dispose : « Les personnes physiques et morales sont tenues de répondre avec exactitudes, à tous les questionnaires des enquêtes et recensements statistiques prévus, dans le programme statistique national ».
En effet, se faire recenser est un acte citoyen que chaque personne vivant sur le sol togolais doit pouvoir revendiquer pour marquer son appartenance et son attachement à la nation qui l’a vu naître, grandir ou même qui l’a accueilli a bras ouvert. Ainsi, de ce point de vue, le recensement est une belle occasion pour tous de s’affirmer par rapport à notre pays.
Donc refuser de se faire recenser revient à renier la mère patrie…ce qui reste un comportement à bannir, car contraire aux valeur citoyennes de notre pays.
Le recensement d’un autre côté doit être perçu comme un devoir et de ce point de vue, accepter de se faire devrait être ressenti par tous comme une obligation, une obligation morale.
Fais toi recenser parce que tu comptes
L’objectif général du RGPH-5 est de mettre à disposition des données actualisées, fiables et pertinentes sur les caractéristiques de la population et de l’habitat en vue d’améliorer la planification du développement économique et social ainsi que le suivi-évaluation des politiques et programmes.
Les informations collectées lors du recensement, permettront de planifier des actions publiques telles que : la construction d’écoles, de routes, de centres de santé, de logements etc…
En d’autres termes, les travaux permettront de disposer d’une base de données démographiques, sociales et économiques actualisées, fiables et désagrégées, pour répondre aux besoins de planification et de gestion des programmes de développement.
Les données recueillies permettront aussi de renseigner des indicateurs nécessaires au suivi et à l’évaluation des agendas nationaux et internationaux, notamment la feuille de route gouvernementale (2020-2025), l’agenda 2063 de l’Union africaine et les objectifs du développement durable (ODD). FIN
Junior AUREL