La convention collective a été signée vendredi entre employés et employeurs du secteur des médias, un document de 104 articles qui définit clairement les règles qui régissent désormais les relations professionnelles dans le secteur des médias : grille salariale, conditions de recrutement, qualifications, prime, stages etc…
La cérémonie a été présidée par Pr Akodah Ayéwouadan (ministre de la communication et des médias), qui a fait savoir que cette signature balise la voie vers l’avenir.
« La responsabilité du devenir de la presse dans notre pays est une responsabilité partagée. Et de ce point de vue, moi je voudrais encore rappeler et garantir que l’Etat jouera sa partition. Il soutiendra les différentes sociétés de presse aujourd’hui dans les quêtes de facilité auprès de la caisse nationale de sécurité sociale, auprès de l’OTR ; parce que l’assainissement du secteur des médias et l’assainissement du secteur de la presse est une clé pour le développement de notre pays ».
Selon le Pr Akodah Ayéwouadan, il y a trop d’organes de presse qui se partagent un marché très restreint.
« Ce n’est pas normal que nous ayons autant de parutions pour un lectorat aussi faible. Est-ce qu’il est normal que nous continuons d’avoir des créations de radios alors que nos ondes sont saturées ? Quel que soit le montant auquel l’Etat portera son aide, tant que nous n’arrêterons pas de créer à tort et à travers des organes de presse, nous ne serons jamais pertinents. Il faut que nous puissions tous ensemble, regarder cette situation en face et prendre les décisions qui s’imposent », a expliqué Pr Ayewouadan. FIN
Ambroisine MEMEDE