Le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, chef de la junte au pouvoir au Burkina Faso renversé vendredi, a accepté dimanche de « démissionner », suite à une médiation menée par des chefs religieux et communautaires.
« Le Président Paul-Henri Sandaogo Damiba a proposé lui-même sa démission, afin d’éviter des affrontements aux conséquences humaines et matérielles graves », soulignent ces chefs religieux et communautaires dans un communiqué.
Le chef de la junte déchu a posé sept « conditions » dont « la garantie de la sécurité et de la non-poursuite » des militaires engagés à ses côtés, « la garantie de sa sécurité et de ses droits, ainsi que ceux de ses collaborateurs » et le respect des engagements pris » avec la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) pour un retour du pouvoir aux civils d’ici deux ans.
Le capitaine Ibrahim Traoré, l’actuel homme fort du pays les a acceptées. Ces chefs religieux et communautaires invitent la population au « calme, à la retenue et à la prière ».
Samedi, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba avait appelé « le Capitaine Traoré et compagnie à revenir à la raison pour éviter une guerre fratricide dont le Burkina Faso n’a pas besoin dans ce contexte ». FIN
Edem Etonam EKUE