Techniciens et producteurs céréaliers ont suivi vendredi dernier à Notsé (environ 95 km au nord de Lomé), une séance de restitution des résultats des analyses physico-chimiques et bactériologiques du maïs et soja, une initiative du Consortium Solidarité pour l’Épanouissement du Paysan Togolais (C-SEPT), a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News.
Le C-SEPT est porteur du projet « Promotion des Exploitations Familiales Productrices de Maïs et du Soja pour des Revenus durables » (PEFARD TOGO), dont l’objectif vise à contribuer au renforcement de la sécurité alimentaire au Togo par la promotion de l’agro-écologie dans l’exploitation familiale agricole.
Cinq pays de l’Afrique de l’Ouest (Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Mali, Niger et Togo) ont bénéficié de l’appui à la transition agro écologique pour l’accompagnement des producteurs.
Les résultats des analyses des échantillons de maïs et soja ont été restitués par les membres du laboratoire LACOSE (Ex LASEE) de l’Université de Kara.
A l’ouverture de la rencontre, Komla Adanlessossi Coordonnateur du Centre pour l’Écologie et le Développement (CED) et chef de file du consortium C-SEPT, a remercié les chercheurs de LACOSE pour le travail bien fait, la consécration et pour l’obtention des résultats escomptés.
« Nous sommes dans la transition agro écologique, c’est-à-dire produire autrement par des pratiques agro écologiques. Donc le maïs et le soja sont issus de ces pratiques, et nous voulons faire en sorte qu’on sente une différence entre ce qui est fait et ce qui est fait conventionnellement. Nous avons sollicité l’expertise du laboratoire LACOSE de l’Université de Kara pour nous accompagner dans les analyses. L’université de Kara à travers ce laboratoire a fait un travail et nous sommes au rendez-vous pour partager les résultats entre les producteurs et techniciens des quatre préfectures, Haho, Ogou, Moyen mono et Est mono. Les résultats des analyses sont éloquents », a-t-il expliqué.
M. Batcha Wadja (docteur de formation, technicien de laboratoire à l’Université de Kara, facultés des sciences et techniques) et Nyonouwosron Segbeaya Kwamivi (enseignant chercheur et responsable du LACOSE à l’Université de Kara) ont tour à tour félicité les membres du C-SEPT qui luttent pour le bien-être commun et pour l’engagement dans l’accompagnement des producteurs céréaliers.
« Nous avons eu, au cours de la première campagne du projet PEFARD Togo à échantillonner les échantillons de soja et de maïs et nous avons évalué des paramètres microbiologiques, chimiques et physico-chimiques. A la première campagne, nous avons eu des résultats. Nous avons fait une deuxième campagne qui a suivi et nous avons aussi obtenu des résultats. Quand on compare les résultats des deux types de campagne, il y a eu amélioration de certains paramètres notamment les produits agro écologiques, fruit de la seconde campagne qui ont eu de légères avances sur les produits conventionnels concernant la valeur biochimique et nutritionnelle », a souligné M. Wadja.
En rappel, le projet PEFARD Togo a été officiellement lancé en octobre 2019 et couvre 4 préfectures : Ogou, Haho, Moyen-Mono et Est Mono.
A travers ce projet, des écoles agricoles ont été installées, pour servir de cadre de formation et d’apprentissage dans la production du maïs, du soja de façon écologique.
Également, des producteurs et productrices ont bénéficié de crédits intrants Agro-Écologiques pour produire du maïs et du soja écologiques. FIN
De Notsé, GYBA LE PRINCE