Le chef de l’État togolais Faure Gnassingbé a pris vendredi, 10 mesures, suite à la forte montée des prix des produits ces derniers mois.
Parmi ces mesures, l’augmentation de 10% de la valeur indiciaire des salaires et des pensions de retraite pour les fonctionnaires civils et militaires et les retraités du secteur public (soit un montant annuel de 22,5 milliards de F.CFA) et une Revalorisation additionnelle de 5% de la pension de retraite pour tous les retraités du secteur public (civil et militaire et du secteur privé).
Le président de la République a également annoncé une augmentation de la subvention pour les engrais de 6 milliards de F.CFA pour la porter à 7,5 milliards de F.CFA, afin de permettre de stabiliser les prix tout au long de la campagne 2021-2022 au profit de nos agriculteurs.
« Ces importantes et substantielles mesures décidées par le président de la République, au lendemain des discussions du Conseil national du dialogue social (CNDS), élargies aux syndicats et aux acteurs des secteurs de l’éducation et de la santé, et dans la foulée du séminaire gouvernemental et du conseil des ministres délocalisés à Kpalimé, témoignent du pragmatisme et du sérieux d’un gouvernement qui écoute, discute avec les Togolaises et les Togolais, reste constamment attentif et attentionné par rapport à leurs préoccupations, à leurs aspirations et attentes, tient ses engagement et agit de manière concrète », a salué Gilbert Bawara (ministre de la fonction publique, du travail et du dialogue social), interrogé par l’Agence Savoir News.
« … toujours avec le souci de la préservation de la cohésion sociale et de la paix sociale nécessaire pour promouvoir la productivité des travailleurs et des entreprises et pour le bien-être des populations », a-t-il ajouté.
Notons qu’outre les dix mesures, président Faure Gnassingbé a indiqué avoir « instruit le gouvernement à veiller à l’accélération et à l’aboutissement rapide des discussions avec les partenaires sociaux et le secteur privé, en vue de la revalorisation du Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG) », fixé à 35.000 F.CFA au Togo.
Aujourd’hui le problème du SMIG ne concerne que le secteur privé, car aucun salaire n’est en deçà de 50.000 F.CFA dans la fonction publique, a souligné Gilbert Bawara.
« Par exemple dans la fonction publique enseignante, pas de salaire de moins de 100.000 F.CFA », a-t-il indiqué. FIN
Junior AUREL