En Mauritanie, les taux de mortalité maternelle et néonatale sont encore élevés, malgré les nombreux efforts consentis par le gouvernement et les partenaires au développement. Pour comprendre les causes de cette situation, le REMAPSEN a organisé un webinaire le mercredi 3 août au siège de la Haute Autorité de la Presse et de l’Audiovisuelle (HAPA).
Le taux relativement élevé de la mortalité maternelle et infantile en Mauritanie, interpelle toutes couches socio-professionnelles du pays, y compris les médias. C’est ce qui explique l’organisation de ce webinaire initié par la coordination nationale du réseau des médias africains pour la promotion de la santé et de l’environnement. A cette occasion, le REMAPSEN a réuni des spécialistes de la question autour d’un thème : « La mortalité maternelle et infantile en Afrique : Cas de la Mauritanie ».
Au regard de la complexité du sujet, deux éminents spécialistes ont été invités à instruire les journalistes du REMAPSEN issus des 25 pays de l’Afrique de l’Ouest, du Centre et de Madagascar. Il s’agit du Directeur Général de la santé publique, le Dr Mohamed Mahmoud Ely Mahmoud et du Dr Mohamed Elkory Boutou, responsable chargé de la santé de la reproduction à l’UNFPA.
Dans son exposé, le Directeur général de la santé publique a expliqué les principales causes de cette situation que vit la Mauritanie à l’instar de plusieurs autres pays Africains, avant d’informer l’auditoire que le gouvernement a pris toute la mesure de la situation. Ainsi, les priorités suivantes ont été prises pour réduire le taux de mortalité maternelle et néonatale.
Il s’agit de la réduction des barrières financières et socio-culturelles, de l’intégration de l’offre de services de santé maternelle et néonatale, l’implication de la communauté dans la gestion du système de santé, le développement de la distribution à base communautaire des contraceptifs, la disponibilité des produits de la santé de la reproduction et le développement du plaidoyer pour un engagement politique et financier. Toutes choses qui devraient selon le Directeur Général de la santé publique, réduire considérablement le taux actuel de mortalité maternelle et néonatale en Mauritanie. FIN