Le palais des congrès de Kara (environ 420 km au nord de Lomé) abrite depuis mercredi, un atelier de deux jours pour la validation du projet du programme d’anticipation et de réponse aux risques climatiques majeurs, a constaté l’Agence Savoir News.
En effet depuis quelques années, plusieurs pays sont confrontés au phénomène de changements climatiques avec ses corollaires de conséquences sur les populations.
En dépit des approches de solutions qui sont envisagées, le gouvernement togolais veut plutôt agir en prévenant les éventuels catastrophes. Ainsi les autorités ont initié le projet P35 qui consiste à renforcer la capacité de résilience des populations vulnérables des changements climatiques en élaborant un programme d’anticipation et de réponse aux risques climatiques.
Ce vaste projet doit se réaliser en deux phases : la phase de formulation du programme et la phase d’exécution.
La phase de la formulation étant achevée, il était nécessaire de réunir les acteurs de la région de la Kara pour leur présenter le document réalisé par les consultants commis sur le projet.
Le document a été réalisé par le consultant régional qui a sillonné les sept préfectures de la région et qui a pu relever les spécificités de la région en matière d’adaptation face aux risques climatiques.
Durant les deux jours, les participants vont passer au peigne fin le document en vue de relever les insuffisances et apporter les approches de solutions.
Pour le directeur régional de l’environnement et des ressources forestiers Detse Komla, les effets de changement climatiques contribuent à l’aggravation de la vulnérabilité des populations et ce programme du gouvernement vise à réduire ou à limiter les effets de ces changements sur la population déjà trop vulnérable.
A l’ouverture des travaux, le préfet de la Kozah, le Colonel Bakali Hemou Badibaou a salué toutes les actions menées en vue d’anticiper ou de minimiser les impacts des changements climatiques sur les populations.
Il a invité tous les acteurs à une prise de conscience et les a exhortés à faire de cette lutte, une « lutte commune ». FIN
De Kara, Peter MALOUMBA, pour Savoir News