La troisième édition du Colloque Germano Ouest Africain sur les énergies renouvelables a démarré ce vendredi au Campus nord de l’Université de Kara (environ 420 Km au nord du Togo), a constaté le correspondant de l’agence Savoir news.
C’est la troisième rencontre après celles de 2020 et 2022 qui ont été faites en ligne en raison de la pandémie à coronavirus.
Il s’agit pour l’université de Kara et son partenaire allemand, l’Université de Wildau, d’amener les participants qui sont venus d’Allemagne, du Bénin, du Ghana et du Togo, à échanger sur la thématique des énergies renouvelables et voir comment ensemble, ils pourront arriver à exploiter ces énergies produites à partir du soleil, du vent et des océans.
Selon Pr Komla Sanda (président de l’université de Kara), les participants sont des spécialistes en physique, en chimie mais qui ont la particularité de travailler sur des matériaux utilisables dans le domaine des énergies renouvelable ou sur les technologies liées au développement des énergies renouvelables.
« L’idée est de réunir ces spécialistes de haut niveau pour réfléchir sur les énergies renouvelables en général, leurs caractéristiques, les besoins spécifiques dans des pays à faibles revenus comme le Togo et ses pays limitrophes, de manière à explorer des alternatives moins couteuses, plus durables qui vont dans quelques années pouvoir être exploitées dans une approche de rentabilité socioéconomique ».
« L’organisation de ce colloques est l’une des activités phare de la coopération inter universitaire entre l’université de Kara et l’université de Wildau avec l’idée de pouvoir étendre cette coopération à d’autre université de la sous – région mais en ayant l’université de Kara comme point focal », a poursuivi le prof SANDA.
Le président de l’université de Kara a précisé que l’écosystème partenarial allemand de l’université de Kara est assez riche.
La cérémonie d’ouverture a été suivie de la première conférence au cours de laquelle, Gérard Adanlété (responsable du laboratoire matériaux énergie renouvelable et environnement) a montré que, même si les européens arrivent à fabriquer les panneaux solaire, nous aussi en Afrique, nous pouvons « capter les rayons solaires, les concentrer et chauffer cette énergie pour parvenir à faire tourner le moteur sterling ». Et c’est ce que les grands parents utilisaient pour faire tourner les moulins en Afrique.
Notons que l’Université de Kara collabore avec sept universités allemandes, et trois institutions d’aide au développement notamment GIZ, HANS SEIDEL ET DAAD.
De Kara Peter MALOUMBA