Le président ivoirien Alassane Ouattara a salué ce mardi, « l’implication personnelle » de son homologue togolais Faure Gnassingbé « dans les initiatives visant à parvenir à la décrispation » de la tension entre le Mali et la Côte d’Ivoire dans l’affaire des 49 militaires ivoiriens détenus à Bamako depuis huit jours.
Il a également « remercié » le Colonel Assimi Goïta « pour sa disponibilité à œuvrer à un dénouement heureux de la question », indique un communiqué officiel.
Le Colonel Assimi Goïta, président de la transition au Mali a sollicité lundi la médiation du président togolais, qui l’a acceptée.
Ce mardi, le chef de la diplomatie togolaise Robert Dussey a été reçu à Abidjan par le chef de l’État ivoirien.
Le ministre togolais était « porteur d’un message » de M.Gnassingbé à son homologue ivoirien, souligne un communiqué officiel.
Lors de l’entretien, M.Ouattara a rappelé les liens fraternels et historiques entre la République de Côte d’Ivoire et le Togo et a salué le « leadership régional du Président Faure Gnassingbé dont l’engagement au service de la communauté ouest-africaine contribue à la consolidation de l’intégration régionale et africaine ».
De son côté, le chef de la diplomatie togolaise a transmis les salutations fraternelles du président togolais au président ivoirien et s’est félicité de l’excellence des relations entre les deux pays frères.
Des questions bilatérales, multilatérales et sous-régionales ont été également au cœur des échanges entre MM.Ouattara et Dussey, notamment le sort des 49 soldats ivoiriens arrêtés à l’aéroport de Bamako le 10 juillet 2022.
Le président ivoirien a « rappelé les relations séculaires de fraternité entre la République de Côte d’Ivoire et la République du Mali et a manifesté sa détermination à travailler, de concert avec la partie malienne, à un règlement rapide de cette question ».
Le chef de la diplomatie togolaise a « réitéré la disponibilité du Président togolais à aider les deux parties à s’accorder sur l’essentiel et à aller vers une solution concertée dans l’intérêt bien compris de chacun des pays ».
Rappelons qu’Abidjan avait exigé mardi dernier, la libération « sans délai » de ses 49 militaires arrêtés « injustement ».
Pour Bamako, il s’agit plutôt de « mercenaires » qui cherchent à déstabiliser le pays. FIN
Junior AUREL