Une délégation gouvernementale a, au nom du chef de l’Etat, présenté les compassions et condoléances du peuple togolais aux familles des sept enfants victimes d’une explosion à Margba dans le canton de Natigou, commune Tône 1, le jeudi.
Conduite par Christian Trimua (ministre des droits de l’homme et porte-parole du gouvernement), la délégation est allée individuellement transmettre à chaque famille endeuillée, le message de compassion et les doléances de toute la nation togolaise dans ces moments particulièrement douloureux et manifester l’accompagnement du gouvernement à l’endroit des deux jeunes blessés qui sont hospitalisés au CHR Dapaong jusqu’à leur prompte guérison.
Il s’agissait également d’écouter les familles victimes, de partager avec elles en toute transparence les résultats de l’enquête menée par les forces armées togolaise sur instruction du chef de l’Etat et leur donner la teneur de cette information nécessaire et importante, et leur donner les explications sur le contexte dans lequel le drame s’est produit.
Etaient de la délégation, le ministre de l’Eau et de l’Hydraulique villageoise, Tiem Boldja, de la ministre de l’Action sociale, de la Protection de la Femme et de l’Alphabétisation, Mme Adjovi Lolonyo Apedoh épse Anakoma, du ministre du Désenclavement et des Pistes rurales, Bouraïma Kanfitine Tched-Issa, et de la ministre des Sports et des Loisirs, Mme Lidi Kedeka Bessi-Kama. La délégation a été accompagnée par le préfet de Tône, Tchimbiandja Yendoukoa Douti, des médias et des forces de l’ordre et de sécurité.
A l’issue des échanges, le ministre Christian Trimua, a indiqué que le président de la République a donné des instructions fermes pour que des dispositions soient prises pour la protection maximale des populations dans ce contexte sécuritaire délétère et volatile. Et que les FAT de leur côté ont pris toutes les dispositions pour qu’il n’y ait plus répétition de ce genre de drame dans le pays y compris les règles de précaution nécessaire.
« Nous sommes dans un contexte sécurité très difficile. La sous-région Ouest africaine souffre des menaces terroristes et depuis le mois de novembre dernier, notre pays fait face à des attaques au niveau de ses frontières. Nous devons rester très solidaires, civiles et militaires, comme un seul corps face à l’adversité qui vient de l’extérieur contre notre pays. Nous devons nous mobiliser, rester vigilent, prudent et disciplinés pour suivre l’ensemble des mesures et consignes qui sont données par le gouvernement. Il faut être vigilant à Lomé, à l’Est et à l’Ouest car la menace peut venir de tout part », a-t-il précisé.
Il faut noter que le gouvernement a instauré l’état d’urgence sécuritaire dans la région des Savanes à travers un projet de décret adopté le 13 juin passé lors du 13ème Conseil des ministres.
De Dapaong, Julien SAMA