602 burkinabè ayant fui des attaques terroristes dans leurs localités, se sont réfugiés dans la préfecture de Tone, dans l’extrême nord du Togo.
Ces derniers sont tous venus de la commune de Madjoari, localité située dans le sud-est du Burkina, en proie à des attaques terroristes.
Ces réfugiés burkinabè qui vivent dans des familles d’accueil, ont reçu l’assistance de l’Agence nationale de la protection civile (ANPC), qui leur a fait don de vivres (des céréales) et de non-vivres (notamment des couverts). Ils ont également reçu des enveloppes financières.
Selon le commissaire de police Aboudou Kérim Nimon (chef d’antenne de l’ANPC à Dapaong), ces burkinabè « ont fui leurs localités, laissant tout derrière eux ».
Parmi eux, il y a des enfants et des femmes enceintes. « Toutes les tranches d’âge sont représentées. Une femme a même accouché la dernière fois. Selon certains, leurs parents sont portés disparus », a-t-il précisé, soulignant que cette assistance va les « soulager ».
Mamoudou Ouoba, ex-maire de la commune de Madjoari qui fait partie de ces réfugiés, a remercié les autorités togolaises.
« Je dis grand merci aux autorités pour l’accueil dont nous avons bénéficié depuis que nous sommes en terre togolaise. C’est un témoignage qui montre à tel point le Togo et le Burkina sont des pays frères (…) Je voudrais demander aux populations togolaises de beaucoup s’impliquer et de travailler aux côtés des forces de défense et de sécurité pour leur fournir des informations nécessaires. C’est ce qui a beaucoup manqué chez nous », a souligné M.Ouoba.
Notons que le gouvernement ne baisse pas les bras face aux menaces terroristes dans la région nord du pays.
Il a décrété depuis lundi, « l’état d’urgence sécuritaire» dans la région des Savanes » (Nord) pour permettre aux forces de défense et de sécurité « d’agir vite et efficacement ». FIN
Junior AUREL