Des maires, conseillères municipales et membres de l’exécutif municipal du Grand Lomé ont entamé ce mardi dans la capitale togolaise, une formation de deux jours sur le guide national d’élaboration d’un Plan de Développement Communal (PDC) pour son « utilisation optimale, a constaté une journaliste de l’agence Savoir News.
Initiée par le ministère délégué chargé du Développement des territoires, cette formation bénéficie de l’appui du Programme Décentralisation et bonne Gouvernance (ProDeG IV), cofinancé par le ministère fédéral allemand de la coopération économique et du développement (BMZ) et par l’Union européenne, mis en œuvre par la Coopération technique allemande (GIZ).
Les travaux de cette formation ont été ouverts par Essossima Koffi Lakougnon (directeur de cabinet du ministre délégué chargé du développement des territoires), en présence de Dr. Omnia Aboukorah-Voigt (chef de Programme Décentralisation et Bonne Gouvernance/ProDeG IV).
Dr. Koumtchane Siangou (secrétaire exécutif de la Faîtière des Communes du Togo/FCT) et Kossi Dzinyefa Atabuh (préfet du Golfe) étaient également présents.
L’objectif est de renforcer les capacités des différentes parties prenantes à travers, des formations à son utilisation optimale.
« Ce qui nous réunit ce matin est un évènement capital, qui favorisera non seulement l’appropriation du guide national d’élaboration d’un PDC, mais aussi permettra aux acteurs communaux, d’exercer efficacement leur mission dans le processus de la planification communal, comme l’exige de la loi n° 2007-011 du 13 mars 2007 relative à la décentralisation et aux libertés locales, modifiée par la loi n° 2019-006 du 26 juin 2019 et la loi n° 2021-020 du 11 octobre 2021, qui dispose en son article 7 », a expliqué M. Atabuh.
Selon lui, le processus d’élaboration d’un PDC, est un évènement de premier rang dans la vie d’une collectivité territoriale, car il constitue non seulement une opportunité de planification du développement local, mais également un cadre d’actions concertées prenant en compte, les orientations nationales globales ou sectorielles et caractérisées par une mobilisation consciente des ressources internes et externes pour la réalisation des objectifs définis à court, moyen et long terme.
« La coopération germano-togolaise est entrée depuis le mois de juin 2021, dans une nouvelle forme d’appui qui est celle du partenariat pour les réformes. Dans le cadre de ce partenariat, l’Allemagne s’engage à accompagner le Togo dans trois domaines majeurs. Il s’agit, du climat des affaires et d’investissement, de la transformation agro-industrielle comme moteur de croissance et d’emploi et enfin de la bonne gouvernance et du développement des territoires (y compris la décentralisation et les finances publiques) considérés comme leviers essentiels d’une croissance durable et inclusive », a laissé entendre Dr. Omnia.
L’appui à ces trois axes, a-t-elle poursuivi, qui font partie des besoins prioritaires du gouvernement inscrits dans la feuille de route gouvernementale, permettra de renforcer la mise en place des conditions nécessaires à l’accroissement des investissements privés, au développement économique durable et à la promotion de l’emploi.
M. Lakougnon a de son côté souligné que, ce référentiel est un instrument d’accompagnement des acteurs locaux tout au long du processus de la planification du développement à l’échelle de leur territoire.
« Il met à leur disposition des méthodes et outils qui prennent en compte des préoccupations nouvelles et transversales intégrant le processus d’élaboration des plans de développement des communes, en cohérence avec les orientations nationales. Les nouvelles exigences prises en compte par ce nouveau guide dans le processus de planification locale portent entre autres sur les thématiques transversales et émergentes relatives notamment à la citoyenneté et à la paix, au numérique, au développement de l’économie locale, de l’emploi des jeunes et des femmes etc. », a-t-il précisé.
Notons qu’après cette formation des maires, conseillères municipales et membres de l’exécutif municipal du Grand Lomé, suivra celle des acteurs de la société civile. FIN
Bernadette AYIBE