Les rideaux sont tombés vendredi soir à Kara (environ 420 km au nord de Lomé) sur la réunion de concertation des acteurs de la filière coton pour la préparation et le lancement de la campagne de production cotonnière 2022-2023.
Pendant deux jours, les participants venus de toutes les régions du Togo, ont réfléchi sur les nouvelles stratégies visant à réveiller le secteur, qui a perdu son dynamisme depuis quelques années. La production cotonnière a baissé ces dernières années de 40%.
Au terme des travaux, il ressort que pour cette campagne qui s’annonce, 180.000 hectares seront emblavés pour une production totale de 146.826 tonnes de coton graine sur toute l’étendue du territoire.
Dans son intervention, Kouroufei Koussouwè (président de la fédération nationale des groupements de producteurs de coton) s’est dit optimiste au regard des mesures incitatives qui ont été annoncées par la direction générale de la Nouvelle Société Cotonnière du Togo (NSCT).
« Vu les mesures qui ont été annoncées, je pense que beaucoup de producteurs qui ont abandonné, vont revenir à la production. Dès la semaine prochaine, nous allons démarrer la sensibilisation pour redonner confiance à la production du coton dans notre pays », a-t-il souligné.
Présent durant les deux jours de travaux, le président du conseil d’administration de la NSCT PRE Symfeyitcheou s’est engagé à suivre de près la mise en œuvre des différentes mesures annoncées pour la réussite de la campagne 2022-2023.
Les différentes mesures annoncées sont entre autres le maintien du prix des intrants agricoles, la livraison à crédit de l’engrais vivrier pour les producteurs, la mise à disposition des zones d’aménagement agricoles planifiées(ZAAP) et le labour mécanisé pour les producteurs qui pourront emblaver jusqu’à 5 hectares. Et enfin le prix du coton passe cette année à 300 F.CFA le kilogramme.
En clôturant les travaux au nom de son ministre, le directeur de cabinet/ministère de l’agriculture Konlani Dindiogue a félicité la NSCT pour ces mesures qui visent à accompagner les producteurs et à redynamiser le secteur du coton, qui reste la première culture de rente du pays. FIN
De Kara, PETER MALOUMBA
