La Fondation Merck et la Société africaine de soins reproductifs (ARCS) ont annoncé une adhésion annuelle gratuite pour les anciens de ladite Fondation, lors de leur premier sommet annuel tenu fin mars, une rencontre qui a regroupé plus de 500 participants, a constaté l’agence Savoir News.
Cette rencontre placée sous l’égide de la campagne « Plus Qu’une Mère », a permis de montrer aux acteurs (à divers niveaux) leur importance dans la lutte contre la stigmatisation associée à l’infertilité et les inviter à œuvrer pour l’épanouissement des femmes infertiles et sans enfant.
Une grande annonce a été faite par Pr Oladapo Ashiru (Président de la Société africaine de soins reproductifs/ARCS et de l’Académie nigériane des spécialités médicales) au cours de ce sommet : une adhésion gratuite de tous les anciens et partenaires de la Fondation Merck parmi les prestataires de soins de santé, les médias, les artistes, les décideurs politiques, les sociétés médicales, les universitaires et les dirigeants communautaires, ainsi que les membres ayant participé à cette rencontre virtuelle.
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Cette annonce vise à souligner l’importance de leur rôle dans la création d’un « changement de culture » pour « briser la stigmatisation de l’infertilité » et « autonomiser les femmes et les couples infertiles et sans enfant » grâce à l’accès à l’information, à l’éducation, à la santé, au changement de mentalité.
Il s’agit également de contribuer à améliorer l’accès des femmes à des soins de santé équitables et de qualité ; ainsi que de meilleurs soins de reproduction et de fertilité à travers le continent.
Le sommet a été organisé par Merck Fondation (branche philanthropique de Merck KgaA Allemagne), en partenariat avec la Société africaine de soins reproductifs (ARCS).
Les objectifs du Sommet étaient entre autres, de mettre en évidence les soins préventifs en médecine de reproduction, de sensibiliser sur l’infertilité masculine et de discuter du changement climatique et des expositions environnementales aux toxines (C2TE2) conduisant à l’infertilité.
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Selon Sénatrice Dr Rasha Kelej (CEO de la Fondation Merck, présidente de la campagne Plus qu’une mère), cette rencontre vise également à initier une « approche multisectorielle visant à sensibiliser les communautés à mettre fin à la stigmatisation associée à l’infertilité et à autonomiser les femmes et les couples infertiles grâce à l’accès à l’information, à l’éducation, à la santé et au changement de mentalité ».
Et l’ARCS est une société importante et inclusive avec laquelle elle est fière d’avoir conduit ce premier sommet de l’année 2022.
« Je suis fière que notre premier sommet ait été un grand succès et que les ministres de la santé, de la carde d’enfants, du genre, du bien-être social et de la population de divers pays africains y aient participé en tant que panélistes. De plus, nous avons eu plus de 500 participants, dont des partenaires de la Fondation Merck et des anciens qui sont de futurs spécialistes de la fertilité, des spécialistes des soins de la reproduction et de la sexualité, des embryologistes, des prestataires de soins de santé, des décideurs, des professionnels des médias, des artistes, des créateurs de mode, des leaders communautaires de 47 pays d’Afrique et au-delà », s’est réjoui la Présidente de Merck Fondation.
Pr Oladapo a déclaré que l’Afrique porte un « lourd fardeau de mauvaise santé reproductive », parmi lesquels l’infertilité est un problème relativement négligé depuis de nombreuses années.
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« Notre premier sommet virtuel s’est concentré sur ces points, et nous nous engageons à travailler avec la Fondation Merck pour éradiquer cette stigmatisation et renforcer les capacités de soins de santé nécessaires aux femmes, y compris les soins génésiques et sexuels et les soins de fertilité à travers le continent. », a déclaré le Président de l’ARCS et de l’Académie nigériane des spécialités médicales.
« Je suis confiant dans les programmes percutants de la Fondation Merck qui contribuent déjà à sensibiliser et à renforcer les capacités en matière de fertilité et de soins reproductifs en Afrique. Je remercie également la CEO de la Fondation Merck, Sénatrice, Dr. Rasha Kelej pour son soutien et ses idées novatrices pour la campagne emblématique « Plus Qu’une Mère » de la Fondation Merck. Nous sommes impatients d’enrichir ce partenariat et de franchir de nombreuses étapes en Afrique ».
Pr Oladapo s’est dit fier de s’associer à Merck Fondation, l’une des fondations les plus influentes du continent.
Notons que la Fondation Merck est la branche philanthropique de Merck KgaA Allemagne. Elle est l’initiatrice de la campagne « Plus qu’une Mère », un mouvement très fort, qui vise l’autonomisation des femmes infertiles grâce à l’accès à l’information, à l’éducation et au changement de mentalité. Et cette puissante campagne aide les gouvernements à définir des politiques visant à améliorer l’accès à des soins de fertilité réglementés, sûrs et efficaces. Elle définit les interventions visant à briser la stigmatisation des femmes infertiles et sensibilise à la prévention et à la prise en charge de l’infertilité et à l’infertilité masculine.
La Fondation mène ses activités en partenariat avec une vingtaine de premières dames africaines, les ministères de la santé, de l’information, de l’éducation et du genre. Un total de 370 bourses ont été octroyées à des médecins issus de 37 pays. Plus de 2000 acteurs des médias de plus de 30 pays ont également été formés afin d’œuvrer efficacement au pour un changement de culture, briser la stigmatisation autour de l’infertilité.
Des chanteurs, cinéastes, créateurs de mode sont également mis à contribution à travers diverses initiatives : diffusion de chansons, vidéos et courts métrages en anglais, français et portugais. De nombreux livres d’histoires inspirantes sont également disponibles pour les enfants et bien plus encore, car selon Dr Rasha les médias et l’art « jouent un rôle essentiel » dans la création d’un changement de culture. FIN
Ambroisine MEMEDE