La conférence internationale sur « les transitions politiques et la lutte contre le terrorisme au Sahel et en Afrique de l’Ouest » initialement prévue le 21 avril à Lomé, est reportée à une « date ultérieure », a annoncé ce lundi, le ministère des affaires étrangères dans un communiqué.
La nouvelle date sera « communiquée à tous les acteurs nationaux et internationaux en temps opportun », précise le communiqué dont l’Agence Savoir News a obtenu copie.
La rencontre a été initiée par les autorités togolaises, afin de « contribuer aux efforts de stabilisation de ces deux régions ».
Le contexte sécuritaire régional actuel très problématique fait sans doute du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest le maillon faible du système sécuritaire africain. C’est dans ce même contexte que sont conçues et mises en œuvre, différentes transitions politiques porteuses de défis aussi variés que complexes.
La rencontre devraient permettre aux participants, de réfléchir sur les réformes possibles des mandats et actions des opérations de maintien de la paix et/ou opérations de lutte contre le terrorisme pour mieux les adapter aux besoins réels des populations et aux défis sécuritaires de la région du Sahel, de définir des actions appropriées pouvant impacter efficacement la vie sociale des populations et des communautés locales des pays du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest et de créer une alliance forte des partenaires africains et internationaux autour de la nécessité de sécuriser le Sahel et la région de l’Afrique de l’Ouest.
Cette initiative de Lomé, soutenue par les Nations Unies, répond non seulement à une préoccupation urgente de l’heure, mais également s’inscrit dans le cadre de la Stratégie sous-régionale et interrégionale du Togo de lutte contre le terrorisme et de préservation de la paix au Sahel, avait souligné Robert Dussey, ministre togolais des affaires étrangères.
La conférence, avait-il précisé, permettra notamment de mieux comprendre l’évolution des dynamiques et logiques sécuritaires de la région sahélienne et de l’Afrique de l’Ouest et de développer une approche réaliste de l’accompagnement des transitions politiques dans un espace structurellement sous menace. FIN
Edem Etonam EKUE