Les acteurs du système éducatif ont été conviés à une rencontre le 5 avril à Lomé, le secteur étant secoué ces derniers jours par des grèves déclenchées par le Syndicat des Enseignants du Togo (SET).
Ces grèves sont jugées « illégales » par le gouvernement, qui a plusieurs fois affirmé « qu’aucun syndicat professionnel légalement constitué n’est enregistré auprès des services compétents de l’État sous la dénomination du SET, conformément aux lois et règlements en vigueur au Togo ».
Dans la foulée, 137 enseignants ont été « exclus » de la fonction publique enseignante pour « agissements et comportements répétitifs incompatibles avec les aptitudes et exigences attachées au métier d’enseignant » et « mis à la disposition du ministère chargé de la fonction publique ».
« J’ai l’honneur de vous convier à une réunion entre les ministres du dialogue social et des enseignements, et les acteurs du système éducatif », souligne le courrier adressé par Prof. Dodzi Komla Kokoroko (ministres des enseignements primaire, secondaire, technique et de l’artisanat) ce jeudi aux syndicats et autres acteurs du système éducatif.
Seuls les responsables du SET ne seront pas à la table de discussions le 5 avril, car n’ayant pas été invités par le ministre, selon des sources proches de ce syndicat.
Notons que des appels à la grève du SET interviennent au lendemain d’un « mémorandum d’entente » signé par le gouvernement et des acteurs du secteur de l’éducation, document en six points dont la « gratification exceptionnelle » d’un montant de 5 milliards de F.CFA à allouer aux enseignants sur une période de 5 ans.
Le document prévoit également une trêve sociale correspondant aux années de mise en œuvre de la gratification et un fonds national de soutien à l’éducation. FIN
Junior AUREL