Des représentants des organisations membres du réseau MenEngage et partenaires ont entamé lundi à Kpalimé (environ 120 km au nord de Lomé), un atelier de formation des formateurs sur l’utilisation du manuel de travail « Faire tomber les barrières », a constaté l’Agence Savoir News.
Cette rencontre de dix jours, s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Masculinité positive : Norme et relations de genre plus équitables ».
Elle vise à doter les participants de compétences en matière de travail transformateurs de genre, avec différentes cibles et à divers niveaux de la société avec un accent sur les jeunes.
Ainsi durant leur séjour à Kpalimé, les participants réfléchiront sur plusieurs thématiques dont « la transformation de genre », « Engager les hommes et les garçons à aborder la question de l’égalité de genre », « briser les barrières : mobiliser les hommes et les femmes dans la promotion de l’égalité de genre ».
Sont prévues, des descentes auprès des groupes cibles dans les communautés pour l’animation des séances d’autoréflexion avec des outils du manuel pour évaluer la capacité des participants à implémenter le travail dans leurs organisations et projets dans leur famille et dans les communautés.
Kossi Adolphe Galley (Coordonnateur du Réseau MenEngage Togo), a dans son intervention, invité les séminaristes à une participation active pour qu’il y ait plus de projets transformateurs genre répondant aux causes profondes des inégalités genres et aux différentes préoccupations des populations cibles.
Pour Marc Amévo (directeur préfectoral de l’Action sociale), il faut faire tomber les barrières et obstacles qui empêchent la femme de jouir pleinement de ses droits. Il a demandé aux membres du réseau, de prendre toutes les dispositions pour une véritable transformation du genre.
Selon Dogo Tchala (secrétaire général de la commune de Kloto 1), la transformation du genre apporte un plus dans l’émancipation des communautés. Il les a aussi conviés à s’imprégner des concepts et à les mettre en pratique pour que les communautés ressentent réellement cette transformation.
Parlant de l’intérêt de cette formation pour sa structure, le coordonnateur de AFAD, Tomety Dovi Mawuli (Cordonnateur de l’Alliance Fraternelle Aide pour le Développement /AFAD) a estimé que la transformation du genre est l’un des objectifs pour l’atteinte de certains résultats par rapport au bien-être de la femme et de la société.
Notons que le manuel de travail (élaboré par Sonker Gender Justice) objet de cette rencontre, aborde des thématiques relatives aux valeurs liées au genre, aux différentes formes de gestion du pouvoir (l’interaction de ces pouvoirs dans l’entretien des relations hommes et femmes).
Le manuel aborde aussi l’aspect violence basée sur le genre et comment réagir devant des situations susceptibles de susciter des violences. FIN
De Kpalimé, Omer/Rédaction