La capitale togolaise abritera mercredi et jeudi, le premier sommet international sur la cybersécurité en Afrique, rencontre à laquelle prendront part, plus de 700 participants dont une vingtaine de chefs d’État et ministres.
Le président togolais Faure Gnassingbé est annoncé à l’ouverture des travaux, selon le programme dont l’Agence Savoir News a obtenu copie.
Pour ces deux jours, sont prévus : des panels ministériels et d’experts, des échanges de savoir-faire, des keynotes, des networking autour d’une dizaine de thématiques principales.
Les panels ministériels ont pour intitulés : Comment placer les enjeux de la cybersécurité au cœur des politiques publiques en Afrique ? ; Structurer le financement et assurer l’opérationnalisation des stratégies de cybersécurité en Afrique ; La lutte contre la cybercriminalité à l’heure du développement de l’économie numérique en Afrique ; Afrique : Vers la mise en œuvre d’une coopération internationale en matière de cybersécurité.
Du côté des experts, on peut noter comme panels : Identifier et mettre en œuvre les facteurs clés de succès pour renforcer la collaboration régionale en matière de cybersécurité ; Secteur privé africain : faire face aux risques croissants en matière de cybersécurité.
Une série de démonstrations de cyberattaque est également prévue, afin de sensibiliser aux enjeux de la cybersécurité et initier aux bonnes pratiques numériques.
A l’issue des travaux, une déclaration dite de Lomé sera adoptée par l’ensemble des participants.
« L’Afrique a fait beaucoup mais c’est bien insuffisant par rapport à la sophistication des criminels qui ont toujours plus de moyens que les forces de l’ordre, c’est une réalité”, a précisé Mme Cina Lawson (ministre de l’économie numérique et de la transformation digitale) en expliquant les motivations de ce sommet.
Rappelons que le président Faure Gnassingbé a appelé à une «mobilisation» autour de la cybersécurité, dans un édito sur le site du sommet de la cybersécurité.
« Les activités de cybersécurité exigent une forte coopération internationale, les menaces sur le cyber espace n’ayant aucune barrière géographique », a-t-il lancé. FIN
Chrystelle MENSAH